Le déficit commercial de l’Algérie a enregistré une forte baisse en reculant à 7,32 milliards $ sur les huit premiers mois de 2017 contre un déficit de 12,23 milliards $ sur la même période de 2016, soit une baisse de 4,91 milliards $ correspondant à une chute du déficit de 40,12%, selon les chiffres des Douanes algériennes.
Les exportations ont augmenté atteignant 23,51 milliards $ sur les 8 premiers mois de l’année 2017 contre 19,41 mds $ sur la même période de 2016 (+21,12%), en hausse de 4,1 mds $, selon les données du Centre national de l’Informatique et des Statistiques des Douanes (Cnis). Les importations ont connu une légère baisse en s’établissant à 30,84 mds $ contre 31,65 mds $ (-2,56%), en baisse de 0,81 mds $, a précisé la même source. Quant au taux de couverture des importations par les exportations, il est passé à 76% contre 61% à la même période de l’année précédente. Les hydrocarbures continuent de repré- senter l’essentiel des ventes algériennes à l’étranger (94,71% du volume global des exportations), en s’établissant à 22,27 mds $ contre 18,24 mds $ sur la même période de 2016, soit une hausse de 22,11%. Les exportations hors hydrocarbures ont enregistré une hausse de 5,7% par rapport à la même période de 2016 en s’établissant à 1,24 mds $ (contre 1,17 mds $), soit 5,3% du volume global des exportations. Les exportations hors hydrocarbures sont composées des demi-produits avec 893 millions $ (contre 886 millions $), des biens alimentaires avec 244 millions $ (contre 196 millions $), des biens d’équipements industriels avec 51 millions $ (contre 32 millions $), des produits bruts avec 43 millions $ (contre 52 millions $), des biens de consommation non alimentaires avec 13 millions $ (contre 11 millions $) et des biens d’équipements agricoles avec 0,16 million $ (contre 0,04 million $). Pour ce qui est des importations, des baisses ont été constatées pour les biens d’équipements industriels en s’établissant à 9,57 mds $ contre 10,56 mds $ (-9,44%), les demi-produits à 7,2 mds $ contre 7,84 mds $ (-8,3%), et les produits bruts à 999 millions $ contre 1,05 mds $ (-5,4%). Par contre, les importations ont augmenté pour les produits alimentaires qui se sont chiffrées à 5,9 mds $ contre 5,4 mds $ (+8,4%), les produits énergie et lubrifiants à 1,09 mds $ contre 838 millions $ (+29,8%), les biens d’équipement agricoles à 439 millions $ contre 312 millions $ (+40,71%), et les biens de consommation non alimentaires à 5,65 mds $ contre 5,59 mds $ (+1,02%). S’agissant du mode de financement des importations, sur les 30,84 mds $ des biens importés durant les huit premiers mois de 2017, un montant global de 18,72 mds $ a été payé par cash (60,7% des importations globales). Les lignes de crédit ont financé les importations pour un montant de 11,02 mds $ (35,7% des importations), tandis que les comptes en devises propres ont été utilisés pour des importations de 6 millions $ (0,02%). Le reste des importations a été financé par le recours à d’autres moyens de paiement à près de 1,1 mds usd (3,5% des importations). L’Italie et la Chine gardent leurs statuts de premiers partenaires de l’Algérie Durant cette période, les cinq premiers clients de l’Algérie ont été l’Italie avec 3,87 mds $ (16,45% des exportations globales algé- riennes), suivie de la France avec 2,94 mds $ (12,5%), de l’Espagne avec 2,6 mds $ (11,08%), des Etats-Unis avec 2,4 mds $ (10,2%) et du Brésil 1,45 mds $ (6,2%). Les principaux fournisseurs de l’Algérie, la Chine est encore venue en tête avec 5,97 mds $ (19,4% des importations globales algériennes), suivie de la France avec 2,78 mds $ (9,04%), de l’Italie avec 2,36 mds $ (7,66%), de l’Allemagne avec 2,1 mds $ (6,8%) et de l’Espagne avec 2,06 mds $ (6,7%).
