Poursuivant sa série de rencontres avec les partenaires économiques, entamée depuis le début du mois de Ramadhan, le ministre du Commerce a reçu, au courant de cette semaine, plusieurs partenaires et acteurs professionnels et sociaux représentant des syndicats, des associations et des cadres du secteur de commerce, a indiqué, hier, un communiqué de presse du département ministériel de Ahmed Saci.
Il s’agit des représentants de l’Union générale des commerçants et artisans algériens, de l’Association nationale des commerçants et artisans, de l’Association des producteurs algériens de boissons, du Syndicat national algérien des pharmaciens d’officine, de la Fédération algérienne des consommateurs, de l’Union nationale de protection du consommateur, de l’Organisation algérienne de protection du consommateur et de la Confédération des industriels et des producteurs algériens.
A l’ordre du jour, les enjeux et les défis auxquels fait face le secteur en termes de stabilité économique et de protection du pouvoir d’achat du citoyen à travers l’encouragement du produit local et la lutte contre le monopole et la spéculation et d’autres pratiques commerciales illégales. Selon le président de l’association nationale des commerçants et artisans algériens, El Hadj Tahar Boulenouar, un ancien de l’UGCAA, ces entrevues ont été «très utiles» et ont permis «d’échanger» les points de vue entre la tutelle et les organisations. L’occasion était belle pour l’ANCA pour présenter son programme au ministère de tutelle concernant la lutte contre le monopole des produits et le commerce informel et proposé à cet effet la «promotion» du service public dans le domaine des activités commerciales et des services. «Nous sommes très satisfaits des résultats de la première rencontre qui a eu lieu ce dimanche avec le ministre du Commerce. Ce dernier s’est montré disponible à ouvrir les portes du dialogue avec les représentants des commerçants, afin de trouver des solutions adéquates aux doléances du secteur», a-t-il affirmé en insistant sur la coordination avec les chambres de commerce et de l’industrie pour «concrétiser» les programmes de formation au profit des commerçants. «Nous avons également a mis l’accent sur la nécessité d’encourager la production nationale afin de réduire davantage la facture des importations et d’obliger les producteurs à respecter les normes de qualité et les conditions de la concurrence», a ajouté le président de l’Association nationale des commerçants et artisans. Pour le ministre du Commerce, l’objectif recherché à travers cette démarche vise à «cerner» les difficultés vécues par les opérateurs économiques et à «créer» un dialogue «permanent» entre le ministère et ses partenaires.
