Ces comportements quotidiens accélèrent le déclin cérébral selon la science

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AVC, démence, dépression : ces troubles qui frappent souvent les seniors auraient plus en commun qu’on ne le pensait. Des chercheurs américains ont mis au jour 17 facteurs de risque modifiables partagés par ces trois maladies cérébrales.

Une piste prometteuse pour mieux les prévenir. Ralentir le vieillissement, voire l’inverser, voilà ce que pourrait offrir la génétique dans les années à venir. Mais où en est actuellement la recherche sur ce sujet ? Futura-Sciences a interviewé Vera Gorbunova, chercheuse en biologie, lors de son allocution à TEDxCannes, afin d’en savoir plus. Accidents vasculaires cérébraux (AVC), démence, dépression tardive. Voilà trois maladies particulièrement craintes par la population vieillissante. Et ces trois affections sont étroitement liées. « Si vous développez l’une d’entre elles, le risque d’en développer une autre est élevé », explique le Dr Jasper Senff du Mass General Brigham aux États- Unis. Selon lui, ces trois pathologies partagent des facteurs de risque. En travaillant sur diverses méta-analyses publiées sur les facteurs de risque de l’AVC, de la démence et de la dépression en fin de vie, les scientifiques en ont identifié 17 modifiables, communs à au moins deux des trois maladies. Ainsi, l’hypertension artérielle et les maladies rénales sévères apparaissent comme les facteurs ayant le plus grand impact. Suivent : une glycémie à jeun élevée ; un taux de cholestérol élevé ; une consommation excessive d’alcool ; une mauvaise alimentation ; une perte auditive ; des douleurs chroniques ; le manque d’activité physique; le manque de buts dans la vie ; un mauvais sommeil ; le tabagisme ; l’isolement social et la solitude ; un stress chronique ; une dépression non traitée et l’obésité. L’étude, publiée dans le Journal of Neurology, Neurosurgery and Psychiatry, souligne que l’amélioration ne serait-ce que d’un seul de ces facteurs de risque pourrait réduire la probabilité de développer les trois maladies cérébrales. Les chercheurs confirment ainsi que l’activité physique régulière et les activités cognitives (comme les puzzles) sont associées à un risque plus faible. Autrement dit, la prévention n’est pas forcément complexe.

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