Notre corps produit de la chaleur à partie des calories fournies à nos cellules par l’alimentation. Il faut savoir que cette capacité diminue avec l’âge, voilà pourquoi les personnes âgées sont souvent plus frileuses.
La production de chaleur résulte aussi du travail de nos muscles : les ¾ de l’énergie mécanique créée par la mise en action musculaire, ne servent pas au mouvement, mais sont dissipés sous forme de chaleur. D’où le fait qu’on se réchauffe en bougeant. C’est aussi le principe du frisson, qui n’est autre qu’une contraction involontaire visant à faire monter notre thermostat interne. Notre organisme dispose également d’un système de préservation de la chaleur, dépendant de ses réserves de graisse isolante. Enfin, au niveau neuronal, on peut être plus ou moins sensible à la sensation de froid. En fonction de toutes ces données, vous pouvez être frileuse parce que vous êtes très mince, (mais cela deviendra un avantage lors des canicules estivales !). Dans ce cas, bien se couvrir évitera déjà les déperditions de chaleur. Peut-être aussi ne bougez-vous pas assez ? Vous savez alors ce qu’il vous reste à faire… Enfin, peut-être la nature vous a-t-elle ainsi faite, particulièrement sensible à la sensation de froid. Là, il est possible d’habituer ses récepteurs à devenir plus tolérants, en s’exposant très progressivement aux basses températures et en diminuant petit à petit le chauffage du logement. Si vous vous sentez également très fatiguée, perdez du poids, ressentez des crampes, il peut être utile de demander une prise de sang pour vérifier le fonctionnement de votre thyroïde. Une thyroïde paresseuse (hypothyroïdie) ralentit le corps, y compris sa production de chaleur.