Equipe nationale: Les Verts se contentent du minimum

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On aurait aimé que les Verts améliorent leur record en remportant leur quatrième match de suite en dehors de leur base, mais finalement ils se sont contentés d’un nul vierge face à une sélection de Guinée-Equatoriale difficile à manier chez elle.

Le fait que les deux équipes soient qualifiées à la phase finale de la CAN avant même le coup d’envoi, au lieu de les libérer, les a au contraire fait quelque peu sortir du match. Ce qui explique le peu d’engagement et d’implication des 22 acteurs notamment du côté des Algériens tombés dans un faux rythme coupable. Il faut dire qu’on s’est ennuyé ferme durant la première mi-temps, rien à se mettre sous la dent, les poulains de Petkovic n’ont fait que subir le jeu, laissant l’initiative à leur adversaire. Cela aurait pu leur coûter cher, finalement la défense a tenu bon confirmant au passage sa solidité. Les Équatoguinéens ont certes dominé les débats sans toutefois créer du danger, sauf en de rares occasions. La rencontre ne s’est nullement enflammée au fil du temps, peut-être c’est dû aussi à la forte chaleur et l’humidité qui ont influencé négativement sur le rendement des joueurs. Le mauvais état du terrain n’a rien arrangé à la situation. En somme, on a assisté à un match insipide et monotone que les Verts auraient remporté durant le temps additionnel à la suite d’un tir splendide de Zerrouki (le meilleur joueur algérien sur le terrain), que le gardien local a dévié in extremis. Cela aurait pu être le hold-up parfait, d’autant qu’il s’agissait seulement du deuxième tir cadré de l’équipe nationale e toute la rencontre.

Faut-il pour autant blâmer les Verts pour leur prestation monocorde, une purge pour certains ? Pas vraiment puisque la bande de Petkovic est assurée de terminer première de son groupe. Par ailleurs, il est difficile de gagner tous les matchs, à fortiori contre un adversaire qui lui a toujours posé des problèmes par le passé.

Cependant, la sortie de l’équipe nationale ce jeudi à Malabo nous rappelle qu’il reste beaucoup de travail à accomplir pour atteindre le niveau escompté. Il y a certes des satisfactions notamment défensives, mais le chantier de Petkovic est loin d’être fini. Ce qui explique les changements opérés dans son effectif. La preuve qu’il est toujours à la recherche de son onze idéal, le plus équilibré et le plus efficace possible. Apparemment, il est loin du compte. Encore faut-il qu’il dispose de tous ses éléments, ce qui est un luxe inaccessible, au vu du nombre des blessés et des joueurs en méforme en cette période. Il doit chaque fois composer avec ce qu’il a sous la main, ce qui le mène parfois à des choix forcés. En dépit de ces contraintes, il s’en sort plutôt bien en termes de résultats, même si la manière n’y est pas vraiment. On a pu le constater ce jeudi contre la Guinée-Equatoriale, où les camarades d’Amoura ont été bien en-deçà de ce qu’on pourrait s’attendre d’eux au vu de leur niveau réel et par rapport à un adversaire supposément à leur portée. Ils n’ont rien fait pour imposer leur jeu. Un manque de personnalité qui pourrait leur jouer des mauvais tours lors de leurs prochaines sorties face à des adversaires plus entreprenants et plus réalistes.

Cela dit, les Verts auront l’occasion de rectifier le tir dès ce dimanche à Tizi-Ouzou face au Liberia pour le compte de la dernière journée de la phase des poules. Ils doivent bien ça à leurs fans, même si le plus important est acquis, à savoir le billet qualificatif à la prochaine CAN au Maroc. C’est aussi l’occasion aussi de finir l’année civile en apothéose.

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