Campagne électorale: L’unité nationale et la stabilité du pays, une ligne rouge à ne pas franchir, clament les partis politiques

0
2309
 Qu’ils soient du pouvoir ou de l’opposition, les partis politiques en lice pour les législatives du 4 mai prochain, ont focalisé leur discours de campagne, ces derniers jours, sur la nécessité de préserver l »unité du peuple et la stabilité du pays qu’ils ont considérées comme une ligne rouge à ne pas franchir.
Ainsi, la majorité des leaders de partis politiques ont les citoyens à voter en force afin de contribuer au succès de ce processus électoral et, par conséquent, garantir la stabilité du pays et son unité nationale et barrer la route aux ennemis de l’Algérie qui cherchent par tous les moyens à semer la division et la fitna entre les enfants du peuple algérien uni et solidaire. 
C’est le cas notamment du secrétaire général du FLN, Djamel Ould Abbas, qui a appelé les citoyens à aller vote en masse le jour du scrutin, affirmant que le peuple algérien a toujours répondu présent dans les moments les plus difficiles pour préserver la stabilité de son pays et placer l’intérêt suprême de la nation au dessus de toute autre considération.
Il a mis l’accent sur le programme du FLN, inspiré de celui du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, qui vise la prise en charge des couches démunies, des travailleurs, des agriculteurs et des étudiants, signalant que son parti ouvrait à remettre le flambeau aux jeunes.
Pour sa part, le secrétaire général du RND Ahmed Ouyahia a plaidé pour l’édification d’un rempart pour la défense de l’unité nationale et de l’Islam, des valeurs stables en Algérie depuis 14 siècles.
Le président du Front national algérien (FNA), Moussa Touati a appelé les jeunes à voter massivement pour protéger et préserver leur avenir. Estimant que les jeunes sont concernés plus que les autres par la participation au vote, il expliqué que seul le choix d’hommes compétents et intègres aux institutions élues peut garantir un avenir prospère pour les jeunes. 
M. Touati qui a défendu l’amélioration de la situation actuelle qui ne constitue pas une fatalité pour les Algériens, a mis en garde contre toute manœuvre menaçant le scrutin du 4 mai, comme l’utilisation de l’argent sale lors de la campagne électorale et les fausses promesses.
Le Premier secrétaire du FFS, Abdelmalek Bouchafa, a indiqué, pour sa part, que l’objectif de la participation de son parti à ces législatives, est de « semer l’espoir au sein de la société et de combattre la culture du désespoir ».
De son côté, le président du Mouvement El Islah, Filali Ghouini, a proposé l’élargissement du processus de la réconciliation nationale pour toucher toutes les victimes de la tragédie nationale.
Les représentants de l’alliance Nahda-Adala-Bina, à savoir, Abdallah Djaballah et Mustapha Belmehdi, ont exhorté  les citoyens à saisir l’occasion des élections législatives pour opérer un changement devant permettre la construction d’un Etat républicain et social.
Pour sa part, le président Mouvement El-Bina, Mustapha Belmehdi, a appelé les citoyens à ne pas boycotter les élections et à se mobiliser à travers une forte participation en accordant leur voix aux candidats de l’Union pour Nahda-Adala-Bina, en conseillant également aux électeurs de ne pas quitter les centres de vote jusqu’à l’élaboration des procès-verbaux.
Le président du Mouvement populaire algérien (MPA), Amara Benyounes, a appelé les citoyens à se sacrifier pour la démocratie afin de sauvegarder la paix et la stabilité dans le pays, estimant que la campagne électorale aborde son dernier tournant. 
Le président du Mouvement de la société pour la paix (MSP), représentant de l’alliance MSP- Front du changement (FC), Abderrezak Makri, a considéré que le programme de l’alliance devra permettre à l’Algérie d’atteindre l’autosuffisance alimentaire en dix ans.
Le président du RCD,  Mohcine Belabès, a souligné que  le programme électoral de son parti propose la dissolution des daïras considérées comme des institutions « budgétivores  dont on peut se passer », estimant que l’argent destiné à faire fonctionner les institutions sera récupéré et réparti sur les APC pour être réinjecté dans des projets de développement.
De son côté, le président du Parti de la Liberté et de la Justice (PLJ), Mohamed Saïd, a plaidé en faveur de la généralisation de l’enseignement de Tamazight à travers le territoire national » mettant en garde contre son exploitation à des fins tendancieuses, alors que le président du Front Al-Moustakbel, Abdelaziz Belaid, s’est prononcé en faveur de l’édification d’une 2eme République avec de nouvelles idées et une éthique politique attachée aux valeurs nationales, tout en promettant de combattre ceux qui veulent faire régner le trouble sur la scène politique et de lutter contre toute forme de violence verbale, pour asseoir une véritable éthique politique.
Le secrétaire général du parti El-Fadjr El-Djadid, Tahar Benbaïbeche, a appelé à pour une mobilisation de tous les Algériens afin d’affronter les défis nationaux et régionaux, exhortant les électeurs à choisir le les programmes de développement adaptés aux aspirations du citoyen. 
Pour sa part, le président de TAJ, Amar Goul, a affirmé que sa formation politique visait à rassembler tous les Algériens, tout en œuvrant à la cohésion et à l’unité de la société.