Le président de la Confédération africaine de Football (CAF) Ahmad Ahmad interpellé dans la matinée de ce jeudi 6 juin 2019, par la police française a été libéré.
Le malgache était à Paris dans le cadre du 69e congrès de la FIFA. Entendu par l’Office Centrale de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (Oclif), sur un contrat de sponsoring, aucune charge n’a été retenue contre le patron du Foot africain. L’entourage Ahmad Ahmad confirme qu’il a son passeport avec lui , libre de ses mouvements. Le Président de la CAF quittera Paris, aujourd’hui pour Bamako afin de régler le dossier de la crise du football malien avec les équipes de la FIFA », peut-on lire sur Twitter où des photos avec son staff sont montré après sa libération. Selon certains médias, « l’instance panafricaine avait rompu de manière unilatérale son contrat avec l’équipementier allemand Puma, et signé avec la société Technical Steel basée en France et dirigée par un proche d’Ahmad. Dès lors, c’est l’ancien secrétaire général de la CAF, l’Égyptien Amr Fahmy, qui accuse le Malgache d’avoir reçu un pot-de-vin de la part de Technical Steel estimé à 830.000 dollars. Cependant, les enquêteurs n’ont trouvé aucune preuve qui incriminerait le patron du Foot africain d’où sa liberté. Cette affaire qui a été largement médiatisé par les médias français et marocains, intervient après la controverse du match finale de la ligue africaine des champions, dont la CAF a décidé de rejouer.
Bessa N
