Le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Noureddine Bedoui, a affirmé que l’Algérie « est un pays stable et ouvert aux investissements étrangers conclus dans le cadre d’un partenariat gagnant-gagnant ».
L’Algerie facilite et accompagne l’investissement et l’exportation de tous les produits algériens » et cela est une « source de fierté pour l’Etat algérien », a indiqué le ministre, ajoutant qu’il était « du devoir de l’Etat d’accompagner les véritables investisseurs et de les aider en leur ouvrant toutes les portes pour qu’ils deviennent source de devises au pays », chose qui « n’est point impossible », assurant que « les messages du gouvernement sont forts ». Invitant les investisseurs à relever les défis, il a souligné que « les incitations qui existent actuellement, notamment dans le Sud du pays, n’existent pas dans d’autres pays ». M. Bedoui a indiqué que l’appel lancé par le gouvernement qui a ouvert la voie à l’investissement en partenariat « peut attirer des centaines d’investisseurs nationaux qui seront gagnants et feront gagner aux pouvoirs publics des emplois ». Il a invité les responsables à accorder les facilités nécessaires pour la prise en charge des demandes d’investissement, affirmant la volonté de l’Etat à éliminer la bureaucratie qui freine pareils projets, notamment dans les régions du Sud où, contrairement au Nord, le foncier existe. Le ministre de l’Intérieur a exhorté les investisseurs « à tirer profit des avantages offerts dans le Sud du pays » où existent des doubles voies, des voies ferrées, des instituts de formation professionnelle, et des diplômés des universités, rappelant les instructions du Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, qui avait instruit les concernés à mettre à la disposition des investisseurs les assiettes foncières et générer une dynamique de l’investissement. Bédoui a qualifié la baisse des prix de certains matériaux de construction dont le ciment « d’indicateurs positifs », affirmant que « l’Algérie est déterminée à construire son économie sur la base de ces indicateurs ». Ainsi, le gouvernement, à travers son plan d’action, s’attelle à accélérer la cadence de réalisation des projets et la relance du développement local par l’augmentation de l’enveloppe financière consacrée aux programmes des communes, après avoir constaté que les villes embellissent au détriment des régions rurales qui s’appauvrissent de plus en plus. A ce titre, il y a lieu de rappeler que le ministre de l’Intérieur avait tenu à préciser que l’implantation de projets d’envergure au niveau des régions du sud fait partie de la stratégie de développement national, assurant que le programme du président de la République vise à asseoir une nouvelle vision dans la gestion des collectivités locales, basée sur la satisfaction des préoccupations et des attentes des citoyens. Le ministre de l’Intérieur a exhorté, par ailleurs, les jeunes et les acteurs de la société civile à défendre les acquis du pays et œuvrer à la poursuite du développement avant de valoriser la grande importance qu’accorde le chef de l’Etat au développement des différentes régions du pays. Il avait affirmé également que le programme présidentiel en matière d’habitat se concrétise chaque jour sur le terrain, soulignant que les projets de l’habitat, lancés à travers tout le pays et pour lesquels l’Etat a mobilisé tous les moyens, connaissent un rythme de réalisation avancé et seront livrés dans les délais impartis. En ordonnant une prise en charge meilleure et rapide des problèmes des citoyens, Bedoui aura prouvé, une fois de plus, tout l’intérêt accordé par le gouvernement aux préoccupations et aux attentes des populations où qu’elles soient sur le territoire national. Tous les efforts consentis par le gouvernement vont dans le sens de la satisfaction des aspirations du citoyen, a affirmé le ministre, mettant l’accent sur les priorités de l’heure. Il avait indiqué que l’Etat ne permettra à quiconque de porter atteinte à la sécurité du citoyen, à la stabilité du pays et aux acquis du peuple algérien, soulignant que l’amélioration du service public est au centre de toutes les réformes profondes initiée par le Président Abdelaziz Bouteflika. Cette démarche, a-t-il ajouté, s’est traduite par les projets et les réalisations accomplis et s’est cristallisée dans les réformes politiques et dans le dernier amendement de la Constitution qui a placé le citoyen au cœur des politiques publiques tout en l’associant dans la gestion des affaires publiques. Le ministre de l’Intérieur n’a pas manqué d’affirmer que l’Etat avait assuré tous les moyens nécessaires pour préserver les acquis liés à la sécurité et à la stabilité, lesquels constituent, a-t-il dit, « une ligne rouge à ne pas franchir ». Les différents corps de sécurité, dira-t-il, sont capables de préserver la sécurité et la stabilité et protéger les citoyens et leurs biens, a précisé M. Bedoui, ajoutant que la préservation de la sécurité est la responsabilité de tous et il sera procédé prochainement à la dotation de plusieurs communes de nouvelles structures de sécurité. Pour lui, le peuple algérien est à même de surmonter toutes les crises et difficultés et ne permettra à quiconque de porter atteinte à l’intégrité territoriale du pays ni à sa stabilité. Le ministre de l’Intérieur avait indiqué que le gouvernement comptait mettre en place une nouvelle stratégie de développement des régions frontalières, en vue d’insuffler une nouvelle dynamique aux régions du sud du pays. Il avait précisé que cette stratégie concernera tous les domaines de développement local et que tous les moyens matériels et humains seront mobilisés à cet effet. Le premier responsable du secteur avait, par ailleurs, indiqué que l’Etat ne restera pas les bras croisés devant les défaillances enregistrées, arguant que la commission gouvernementale en charge du dossier veille à prendre les mesures nécessaires pour protéger les frontières du pays. Il avait alors rappelé l’existence de réseaux criminels qui exploitent les femmes et les enfants des migrants clandestins pour tenter de déstabiliser le pays et porter atteinte à sa sécurité. Il estimé qu’une mutation économique qualitative nécessitait le soutien au réseau des PME et un accompagnement à travers toutes les étapes de leur développement, car constituant la base de la diversification d’une économie génératrice de richesse et d’emploi .La première condition du lancement de projets consiste en la vitesse de leur rendement, en ce sens que les investissements rentables à long terme ne sont pas prioritaires, mais nous accorderons la priorité aux projets de création de PME génératrices de richesse, lesquelles offrent des solutions aux problèmes actuels tels la diversification de l’économie et la résorption du chômage. A cet égard, le plan d’action du gouvernement vise à atteindre la transition économique nationale qui sera centrée sur la réorganisation des politiques industrielles et sectorielles et la poursuite des efforts visant à trouver des alternatives à l’importation, à travers la promotion et la protection du produit national, des start up et des PME. Il prévoit également le soutien aux entreprises investissant dans les secteurs des mines, du pétrole, de l’agroalimentaire, de l’économie du savoir et des métiers numériques. Il est question aussi de préserver les mécanismes d’insertion professionnelle et sociale et de solidarité avec les catégories vulnérables, en sus de la réduction des dépenses inhérentes à la gestion des affaires de l’Etat, la réforme du système financier et banquier, la lutte contre la surfacturation et d’attirer la masse financière du marché parallèle à travers l’instauration d’un climat de confiance pour l’investir dans la croissance économique et sociale. Partant de cette dynamique, il avait expliqué que la feuille de route qui a été tracée par le président de la République vise à mobiliser des financements internes non conventionnels, maintenir le soutien à la croissance dans tous les secteurs, y compris l’industrie, les services et l’agriculture, préserver et rationaliser la politique publique de justice sociale et de solidarité nationale. Le gouvernement, dira-t-il, ne ménagera aucun effort pour améliorer le cadre de l’investissement et cultiver des relations sereines avec les entreprises dans le cadre de la loi. En outre, il avait assuré que la politique sociale de l’Etat sera maintenue par le gouvernement et toutes les entreprises établies en Algérie bénéficieront de facilitations et de soutiens sans aucune discrimination et que l’Algérie a une politique sociale constante fondée sur la justice sociale et la solidarité nationale.les attentes quant au rôle économique de l’Etat sont en voie de concrétisation à travers la promotion de la décentralisation prévue dans les orientations qui ont été émises par le président de la République. Il avait relevé également, dans l’une de ses déclaration précédentes, que la politique éclairée tracée par le chef de l’Etat avait permis de trouver une sortie à l’impasse financière qu’a connu le pays et partant, poursuivre le processus de développement et préserver la politique sociale.