Après l’apparition du président Tebboune et le massage qu’il a adressé au peuple algérien le rassurant sur son état de santé, plusieurs es partis politiques ont affiché leur satisfaction et se sont largement félicités de ce retour salutaire pour l’avenir du pays.
Ainsi, le parti Front El-Moustakbel a fait part, de son « grand soulagement » de l’apparition du Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune , qui s’est adressé au peuple algérien pour « le rassurer sur son état de santé et son rétablissement ». »A travers son discours à la nation, il a donné ses instructions et orientations aux institutions de la République en perspective de son retour prochain afin d’assurer ses fonctions et grandes responsabilités en cette conjoncture que traverse le pays et à la lumière des développements en cours sur la scène internationale et régionale », a ajouté le Front Moustakbel.Pour sa part, le parti Taj s’est largement félicité du rétablissement du Président de la République », saluant « la réitération de ses engagements au peuple algérien pour l’édification d’une Algérie nouvelle ». Le Parti a appelé, à cette occasion, le peuple algérien à « l’adhésion autour de ses institutions constitutionnelles pour faire face à toute tentative visant la sécurité et la stabilité du pays». De son côté, le Parti « El Wassit El Siassi » a accueilli « avec une grande satisfaction » l’allocution du Président de la République, qui, a-t-il affirmé, « a été une réponse aux voix au service de la propagande mensongère et de la fomentation des complots». Pour cette formation politique, le Chef de l’Etat « a dévoilé la feuille de route de l’action politique attendue pour le parachèvement des engagements, pris lors de sa campagne électorale». Saluant la teneur de l’allocution du Président de la République, le parti a souligné « son engagement à se tenir aux côtés de l’Algérie, à défendre sa souveraineté et sa décision souveraine et indépendante aux plans international et régional ».Dans le même sillage, le président du Mouvement El-Bina, Abdelkader Bengrina, a estimé sur sa page Facebook, que « l’apparition du Président de la République a cloué le bec aux semeurs de doutes et aux tendancieux qui ont pour habitude de discréditer toute démarche nationale ».
Pour M. Bengrina , « cette apparition était une nécessité nationale en ce moment où l’Algérie est confronté à des grandes menaces au niveau de ses frontières et à une campagne acharnée de l’étranger ». Il a, en outre, loué « les orientations contenues dans l’allocution du Président Tebboune pour le parachèvement du choix constitutionnel et la mise en œuvre prochainement du processus électoral ». Dans un tweet, le SG du Rassemblement national démocratique (RND), Tayeb Zitouni, a exprimé « sa joie, à l’instar de tous les Algériens, suite au message du Président Tebboune en se félicitant ainsi que les militants du parti de son rétablissement « .Il a exprimé, en outre, le vœu de le voir de « retour rapidement en vue de poursuivre ses fonctions et l’édification de l’Algérie nouvelle, à la lumière de la situation internationale tendue». De son côté, le SG du Parti du Front de libération nationale (FLN), Baadji Abou El Fadl a exprimé sa satisfaction quant au « rétablissement du président de la République en attendant son retour au sein de sa famille, son peuple et son pays». Dans son message, le président Tebboune a tenu d’abord à affirmer que sa période de convalescence « pourrait être prolongée d’une à trois semaines », nécessaires pour « reprendre les forces ». »Il y a près de deux mois, j’ai été transféré en urgence à l’étranger après ma contamination au coronavirus. Aujourd’hui, Dieu Merci, et grâce à nos médecins de l’hôpital central de l’armée et aux médecins allemands, je suis en voie de guérison et cette période de convalescence pourrait prendre encore une à trois semaines nécessaires pour que je reprennes mes forces », a-t-il souligné..Il a assuré, dans ce contexte, qu’il « suit quotidiennement, heure par heure, tout ce qui se passe en Algérie », et « en cas de nécessité, je donnais les orientations à la Présidence », a-t-il encore rassuré.Le staff médical avait recommandé le 24 octobre dernier au président de la République d’observer un confinement volontaire de 5 jours, après avoir constaté que plusieurs cadres supérieurs de la présidence de la République et du gouvernement présentaient des symptômes de contamination au Covid-19.Le 27 octobre, le chef de l’Etat avait été admis à l’Hôpital central de l’armée à Ain Naadja à Alger. Le 28, sur recommandation du staff médical, il avait été transféré en Allemagne pour des « examens médicaux approfondis ».
Cette élection aura épargné à l’Algérie des périodes de transition, dans la mesure où dès son investiture, Abdelmadjid Tebboune a annoncé des réformes profondes.
Le staff médical avait indiqué, le lendemain de son transfert, que le président Tebboune, après des examens médicaux approfondis dans un hôpital spécialisé allemand, « reçoit actuellement le traitement adéquat et son état de santé est stable et n’est pas préoccupant ». Le 3 novembre, le staff médical avait assuré que « Monsieur le Président réagit au traitement et que son état de santé s’améliore progressivement conformément au protocole sanitaire». La réapparition du président Tebboune coïncide avec le premier anniversaire de son élection le 12 décembre 2019, une élection qui était porteuse d’espoir à plus d’un titre, après une période de flottement et d’incertitude. En somme, cette élection aura épargné à l’Algérie des périodes de transition, dans la mesure où dès son investiture, Abdelmadjid Tebboune a annoncé des réformes profondes. Il s’était engagé à répondre aux aspirations qu’il a qualifiées de « légitimes » exprimées par le Hirak, estimant que ce mouvement populaire a eu sa « bénédiction » ayant permis à l’Algérie d’éviter des catastrophes. Cet engagement a été réitéré par le président élu dès sa première conférence de presse animée juste après la proclamation par l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE) des résultats préliminaires du scrutin au cours duquel il a été conforté avec 58,15% des suffrages exprimés.Il avait également souligné que le Hirak a permis l’émergence de plusieurs mécanismes, citant notamment la création de l’ANIE qui « a remis l’Algérie sur les rails de la légitimité, la préservant de l’aventurisme et des manœuvres qui ont failli torpiller le peuple algérien ». Promettant d’œuvrer à « rendre justice à toutes les victimes de la « Issaba », il avait alors estimé qu’il était temps de concrétiser les engagements pris lors de la campagne électorale, sans aucune exclusion ou marginalisation, ni intention de vengeance. Assurant qu’il travaillerait avec « toutes les parties pour tourner la page du passé » et aller vers une « Nouvelle République avec un nouveau esprit et une nouvelle approche », M. Tebboune avait saisi cette occasion pour rendre hommage à l’Armée nationale populaire (ANP), digne héritière de l’Armée de libération nationale (ALN), et à son Haut Commandement, ainsi qu’aux autres corps de sécurité qui ont « géré la situation avec sagesse et clairvoyance et veillé à la protection absolue du Hirak ». La volonté affichée par le premier magistrat du pays à répondre aux aspirations du Hirak a été traduite par les 54 engagements contenus dans son programme électoral, placé sous le thème « Engagés pour le changement, capables de le réaliser » qui vise à l’instauration d’une « nouvelle République». En effet, il s’était engagé à « tout entreprendre pour réaliser les attentes et aspirations légitimes portées par le Hirak du 22 février». Dans ce sillage, il avait annoncé une « profonde réforme » de la Constitution, en associant notamment des universitaires, des intellectuels, des spécialistes et des membres de la communauté nationale établie à l’étranger pour « une reformulation du cadre juridique des élections, un renforcement de la bonne gouvernance à travers la séparation du monde des affaires de la politique, et une mise en place de mécanismes garantissant la probité des fonctionnaires publics ». Parmi les autres priorités du président élu en matière de prise en charge des revendications portées par les acteurs du Hirak, figure aussi la révision de la Loi électorale afin de doter, a-t-il souligné, « le pays d’institutions élues légitimement par le biais d’élections honnêtes libérées de l’emprise de l’argent ». M. Tebboune a promis, par ailleurs, de consolider la liberté de la presse et de soutenir les organisations et associations afin d’édifier une « société civile libre et active en mesure d’assumer sa responsabilité en tant que contre-pouvoir ». Persuadé que les 54 engagements pris dans le cadre de son programme électoral, y compris parmi les réformes envisagées dans les domaines socio-économiques et culturel, cadrent avec le « vécu et les revendications du Hirak », le président élu s’est dit convaincu qu’un dialogue « sérieux » entre les Algériens permettra de bâtir « l’Algérie nouvelle ».
- Benslimane