Après la mort tragique d’un jeune d’origine algérienne en France: La classe politique exprime sa solidarité avec la communauté nationale

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Plusieurs partis politiques ont condamné le meurtre du jeune d’origine algérienne Nahel à Nanterre (France) par un policier lors d’un contrôle routier.

Ainsi, le parti du Front de libération nationale (FLN) a indiqué que cette «effroyable tragédie» révèle «le degré d’irresponsabilité dont ont fait preuve les policiers français devant un jeune sans défense», s’interrogeant sur les motifs qui ont conduit à faire feu sur le jeune Algérien et à «le tuer de sang-froid». Le parti a affirmé que «seules une enquête sérieuse et la punition des coupables peuvent rendre justice à la famille de Nahel et à la communauté algérienne, qui est traitée selon la politique du deux poids, deux mesures». La formation politique a exprimé son soutien à la communauté algérienne pour qu’elle «jouisse de tous ses droits en vertu des lois et traités en vigueur entre les deux pays». Le Mouvement El Bina a, lui aussi, affiché son «entière solidarité» avec la communauté algérienne en France, suite à la mort tragique du jeune Nahel, tué par un policier français lors d’une intervention «controversée». Le Mouvement El Bina s’est dit «très inquiet des retombées que ces incidents pourraient avoir à l’avenir», soulignant que les autorités françaises «ont l’entière responsabilité de mener une enquête transparente pour faire toute la lumière sur les circonstances de cette agression et rendre justice». La formation politique a également appelé les autorités françaises à «assurer une meilleure protection à notre communauté et à prendre davantage de mesures pour empêcher tout dépassement à son encontre», saluant, par là même, la position du ministère des Affaires étrangères suite à cette agression abjecte. De son côté, le Mouvement Ennahda a dénoncé un acte «raciste et extrémiste», qui a coûté la vie à un jeune innocent, exigeant «l’ouverture d’une enquête indépendante pour déterminer ses circonstances». Pour rappel, lors de sa dernière visite d’Etat en Russie,  le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, avait souligné tout l’intérêt que l’Etat accorde à la communauté nationale établie à l’étranger. Après avoir écouté les préoccupations et attentes des membres de la communauté, il avait affirmé que la communauté nationale établie à l’étranger constitue «une partie intégrante de l’Algérie». Il avait souligné également que l’Algérie œuvrait aujourd’hui à être «au diapason des Etats développés» et avait mis l’accent, en réponse aux préoccupations des étudiants, sur l’impératif de «bénéficier des sciences et des connaissances acquises en vue de les utiliser à bon escient au profit de leur mère-patrie, l’Algérie». Dans ce cadre, il avait rappelé que l’Algérie comptait «250 000 diplômés universitaires annuellement dans différentes spécialités» et a souligné l’impératif d’accorder de l’importance aux étudiants car constituant, selon lui, «le présent et l’avenir du pays». Il avait, par là même, fait observer que l’Algérie aujourd’hui, «n’est pas endettée et ses réserves de change sont en hausse». D’autre part, il avait indiqué que le Conseil supérieur de la jeunesse est une garantie pour les jeunes, soulignant que «toute prise de décision concernant cette catégorie se fait seulement avec la consultation de ce Conseil, saluant «le patriotisme des jeunes Algériens». A leur tour, les représentants de la communauté nationale avaient exprimé leurs remerciements au président de la République en reconnaissance de l’intérêt qu’il accorde à l’ensemble des membres de la communauté nationale à l’étranger, ainsi que «des décisions courageuses prises à leur profit». Les membres de la communauté algérienne se sont également déclarés «prêts à contribuer au processus de développement» engagé par l’Algérie ces dernières années sous la conduite du président de la République.

T. Benslimane