La perte d’odorat, un signe annonciateur de futurs problèmes de mémoire et de réflexion ? Oui si on en croit le résultat d’une étude parue dans Neurology.
D’après les auteurs, les personnes à risque d’Alzheimer (porteur d’un gène appelé APOE ε4) pourraient perdre leur capacité à détecter les odeurs de façon précoce. La maladie d’Alzheimer est une maladie neurodégénérative caractérisée par une atteinte progressive et irréversible du cerveau. Elle est la cause la plus fréquente de démence, rappelle l’Assurance Maladie. L’identification des odeurs nécessite de reconnaître et de nommer les odeurs ainsi que de les détecter (sensibilité aux odeurs), précisent les auteurs qui ont évalué la capacité à détecter et identifier les odeurs de plus de 865 personnes pendant cinq ans, grâce à des tests cognitifs. Les résultats ont été comparés entre les porteurs et les non-porteurs d’APOE ε4 et les chercheurs ont pu déterminer si et quand ce gène affecte le déclin de la sensibilité et de l’identification des odeurs et de la cognition.






