Apple exhorte TikTok à revoir ses recommandations d’âge

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La plainte de la Caroline du Sud contre TikTok a involontairement dévoilé des mises en garde antérieures d’Apple concernant le contenu de la plateforme.

Aujourd’hui, TikTok, cette plateforme qui fait le bonheur de millions d’utilisateurs, est sous le feu des critiques. En effet, 14 États américains ont porté plainte, l’accusant de porter atteinte à la santé mentale des jeunes. Mais ils ne sont pas les seuls à avoir cette préoccupation. Pour preuve, selon le The Washington Post, Apple aurait en privé exhorté TikTok à augmenter ses recommandations d’âge de 12 à 17 ans. Cette décision s’inscrit dans le cadre de la lutte contre le contenu inapproprié pour les mineurs. En effet, suite à une revue de l’âge sur TikTok, Apple aurait découvert que la plateforme contenait un contenu « fréquent ou intense, mature ou suggestif ». Ces allégations ont été rendues publiques suite à une erreur de rédaction dans une plainte de la Caroline du Sud contre TikTok. Plus inquiétant encore, ces documents révèlent que TikTok aurait tenté de « gagner de la bonne volonté dans ses efforts de lobbying » en faisant des dons à des organisations comme des associations de parents d’élèves. Face à ces accusations, TikTok réfute et dénonce une publication irresponsable des informations censurées. Selon le porte-parole de TikTok, Alex Haurek, « beaucoup de ces problèmes ont déjà été résolus » et l’entreprise « a toujours appliqué des politiques strictes contre la nudité, le contenu sexuellement explicite et la sollicitation ». Il est à noter que la Caroline du Sud n’est pas le seul État à avoir commis une erreur de rédaction révélatrice. Des documents publics du Kentucky ont révélé que TikTok avait constaté que « l’utilisation compulsive est associée à une série d’effets négatifs sur la santé mentale tels que la perte de capacités analytiques, de formation de la mémoire, de pensée contextuelle, de profondeur de conversation, d’empathie et d’augmentation de l’anxiété ». L’affaire TikTok soulève donc de véritables questions sur la protection des jeunes utilisateurs face aux contenus inappropriés et à l’impact des réseaux sociaux sur leur santé mentale.

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