Ain Témouchent : Identification de deux corps retrouvés dans une zone  rocheuse des Iles Habibas

0
2731

 Les services de la Gendarmerie  nationale d’Aïn Témouchent ont réussi à identifier les deux corps sans vie  découverts mardi dans une zone rocheuse des Iles Habibas, a-t-on appris hier  du groupement territorial de ce corps de sécurité.

Il s’agit d’un homme et d’une femme faisant partie des 20 personnes  portées disparues suite à l’incendie, qui s’est déclaré à bord de leur  embarcation de fortune. Le sinistre a eu lieu, dans la nuit de mercredi à  jeudi dernier, à 50 miles au nord de la côte oranaise. Cette embarcation, qui a pris feu, avait à son bord 29 candidats à  l’émigration clandestine. Un navire commercial battant pavillon libérien a  porté secours, jeudi dernier, à neuf rescapés, débarqués au port de Ténès  (wilaya de Chlef) où ils avaient reçu les soins nécessaires et été placés  ensuite sous contrôle médical au service des urgences médicales de  l’hôpital Zighoud Youcef de Ténès. Samedi, des unités du groupement territorial des Gardes-côtes d’Oran ont  repêché deux corps, à deux miles au nord de la côte de Gdyel (est d’Oran).  Il s’agit des dépouilles d’une femme et de sa fille. Elles faisaient partie  des victimes de ce tragique incendie en mer. Elles ont été identifiées par  les services de la gendarmerie, a-t-on indiqué. Avec l’identification des deux corps découverts dans la zone rocheuse des  Iles Habibas et le repêchage de deux autres cadavres près des côtes de  Gdyel, le nombre des disparus s’élève à 16. Pour intensifier les opérations de recherche de ces 16 disparus, une  cellule de crise a été installée mardi à l’unité principale de la  Protection civile d’Oran sur instructions du wali. Cette cellule est composée des services de la Protection civile, ceux de  la Sûreté de wilaya et de la direction des Transports. D’importants moyens  ont été mobilisés pour ces opérations auxquelles participent également les  services des Gardes côtes. Il s’agit de 20 zodiacs semi-solides, de 10  zodiacs et de 40 plongeurs. Dès l’installation de cette cellule, les  opérations de recherche ont débuté, ont assuré les services de la  protection civile.