Le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aïssa, a affirmé, ce lundi, à Alger que «seule la Commission nationale et de l’observation du Croissant lunaire est habilitée à décréter la date de l’Aïd El Fitr.
Sur sa page Facebook, le ministre a écrit que «comme à l’accoutumée, nous assisterons dans les prochains jours à une course effrénée pour annoncer la date exacte de l’l’Aïd El Fitr (…) mais le ministère des Affaires religieuses, qui respecte les calculs des astrophysiciens, notamment ceux émanant d’instances officielles ou compétentes», réitère que «seule la Commission nationale et de l’observation du Croissant lunaire est habilitée à décréter la date de l’Aïd El Fitr, en s’appuyant sur des critères bien définis». Aïssa a souligné qu’il s’agit «de témoignages d’observation du Croissant lunaire à travers le territoire national, de rapports des missions diplomatiques dans le monde arabo-musulman, du rapport du Centre des recherches en astronomie, astrophysique et géophysique (CRAAG) et de la délibération, basée sur les données scientifiques et les règles religieuses, des membres de la Commission sans aucune injonction ou mainmise». «Contrairement à la prière que notre religion a lié à l’entrée de son temps légal, précisé dans des versets coraniques et expliqué par la Sunna, et qui peut être défini par des calculs et des calendriers, l’Islam a conditionné la pratique du jeûne à l’observation exclusive du Croissant lunaire», citant a ce propos le hadith du Prophète Mohamed (QSSSL) : «Commencez à jeuner lorsque vous le voyer (croissant de lune du mois de Ramadhan) et cessez de jeuner lorsque vous le voyer (croissant de lune du mois de Chawwal). Et si le temps est couvert, alors complétez les trente jours du mois de Chaâbane».