Agression sioniste: La situation à Ghaza est catastrophique, alertent cinq agences de l’ONU

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La situation humanitaire à Ghaza est désormais «catastrophique», ont alerté, samedi, cinq agences de l’ONU, assurant que les hôpitaux sont «submergés» de blessés et que les enfants «meurent à un rythme alarmant».

Dans un communiqué, l’Organisation mondiale de la santé, le Programme alimentaire mondial, le Fonds des Nations unies pour l’enfance, le Programme de l’ONU pour le développement et le Fonds de l’ONU pour la population, rappellent que la situation humanitaire à Ghaza était déjà «désespérée» avant l’agression sioniste. «Elle est aujourd’hui catastrophique», poursuivent-ils, appelant la communauté internationale à en «faire plus» pour aider les habitants de Ghaza. «Le temps est compté avant que les taux de mortalité ne montent en flèche en raison de l’apparition de maladies et du manque de capacités en matière de soins de santé», préviennent-elles. Un premier convoi d’aide humanitaire de 20 camions, selon l’ONU, venant d’Egypte, y est entré samedi via le terminal de Rafah. Ce chiffre est totalement insuffisant pour l’ONU qui veut 100 camions par jour pour les 2,4 millions de Ghazaouis privés de tout. «Les Ghazaouis ont besoin de beaucoup plus, un acheminement massif d’aide est nécessaire» a déclaré le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, au «Sommet pour la paix» du Caire. Selon les cinq agences de l’ONU, «les enfants meurent à un rythme alarmant, privés de leur droit à la protection, à la nourriture, à l’eau et aux soins de santé». «Les hôpitaux sont submergés de blessés. Les civils ont de plus en plus de mal à accéder aux denrées alimentaires essentielles», poursuivent-elles. Dans la bande de Ghaza, plus de 4300 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués dans les bombardements incessants menés par l’armée sioniste.

Le manque de carburant met en péril 120 bébés en couveuses à Ghaza

Le manque critique de carburant dans la bande de Ghaza, théâtre depuis le 7 octobre d’une agression sioniste barbare, met en péril le fonctionnement des couveuses de plus de 120 nouveau-nés prématurés, s’est alarmé le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) dans communiqué publié, dimanche. Après plus de deux semaines d’agressions sionistes, les hôpitaux de l’enclave palestinienne font face à de graves pénuries des approvisionnements nécessaires au soin des milliers de blessés qui affluent, alertent les organisations humanitaires. «Actuellement, nous avons plus de 120 nouveau-nés dans des couveuses, dont 70 sous ventilation mécanique et bien entendu, c’est pour eux que nous sommes particulièrement préoccupés», a déclaré le porte-parole de l’Unicef à Al-Qods occupée, Jonathan Rickx. L’approvisionnement en électricité de la bande de Ghaza a été coupé par les autorités d’occupation. Le territoire a donc principalement recours à des générateurs, lesquels nécessitent pour fonctionner du carburant, qui n’entre plus. «Ce qui reste, ce sont de minuscules quantités de carburant» utilisées «pour tenter désespérément de fournir quelques jours» d’alimentation supplémentaire en énergie «là où cela peut être fait», a dit le directeur du programme des urgences sanitaires à l’OMS, Michael Ryan. D’autres réserves ont été allouées aux générateurs des hôpitaux pour maintenir les soins les plus nécessaires. Et les bébés prématurés sont soignés dans sept services de néonatalogie répartis dans la bande de Ghaza. «S’ils sont placés dans des incubateurs à ventilation mécanique (couveuses), à partir du moment où l’électricité est coupée, nous nous inquiétons pour leur survie», a déclaré M. Rrickx. Des sources palestiniennes ont indiqué que 130 bébés prématurés étaient «en danger de mort» en raison du manque de carburant. Environ 160 femmes accouchent chaque jour à Ghaza, selon le Fonds des Nations unies pour la population, qui estime par ailleurs que 50 000 femmes enceintes vivent actuellement sur ce territoire. Et les 2,4 millions d’habitants de Ghaza sont confrontés à une grave crise humanitaire.

31 mosquées complètement détruites depuis le 7 octobre

Au total, 31 mosquées ont été complètement détruites dans la bande de Ghaza depuis le début de l’agression sioniste sanglante, le 7 octobre, indiquent, dimanche, les autorités locales dans un communiqué. Le communiqué indiquait que l’entité sioniste avait complètement démoli 5 mosquées supplémentaires et précisait : «Le nombre de mosquées complètement détruites depuis le début des attaques sur Ghaza est passé à 31». Pour le seizième jour consécutif, l’armée sioniste continue de cibler la bande de Ghaza avec d’intenses frappes aériennes qui ont détruit des quartiers entiers, faisant 4473 martyrs, dont 1756 enfants et 976 femmes, selon le ministère de la Santé.