Le chef de l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine, Philippe Lazzarini, a dénoncé les violations fréquentes des Conventions de Genève dans la bande de Ghaza, depuis le début, il y a plus de dix mois, de l’agression sioniste contre l’enclave palestinienne.
« Il y a 75 ans aujourd’hui, les Conventions de Genève étaient mises en place pour protéger les civils en temps de guerre. Ce sont les règles de la guerre universelles destinées à limiter l’impact dévastateur des guerres et des conflits sur l’humanité », a écrit M. Lazzarini sur son compte X, à l’occasion du 75e anniversaire des Conventions de Genève du 12 août 1949. Cependant, « au cours des dix derniers mois, ces règles ont été ouvertement violées jour après jour à Ghaza », lors de l’agression génocidaire en cours depuis le 7 octobre 2023, a-t-il déploré. « Plus inquiétant encore, les Etats membres parties aux Conventions de Genève ont failli à leurs responsabilités de respecter ces conventions… », a poursuivi le chef de l’UNRWA. M. Lazzarini a averti, dans ce contexte: « Nos valeurs communes inscrites dans les Conventions sont en jeu, tout comme notre humanité commune », avant de souligner: « Il est temps de rétablir ces valeurs et de renouveler notre engagement envers les Conventions. Elles sont la boussole du droit international humanitaire ». Les Conventions de Genève stipulent que, lors d’un conflit armé, toute attaque dirigée contre des civils ou des biens civils est interdite, de même que pour les objectifs militaires dont l’attaque risque d’infliger des pertes excessives à la population civile ou des dommages disproportionnés. Elles prévoient également que les personnes civiles et celles qui ne prennent pas part aux hostilités doivent être respectées et protégées, tels les malades, les blessés et les personnes détenues, et doivent être traitées en toutes circonstances avec dignité.