Affaires religieuses – Mohamed Aissa : « le ministère a ouvert un dialogue « sérieux, franc et  civilisé » avec les imams »

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 Le ministre des Affaires religieuses et des  Waqfs, Mohamed Aissa, a affirmé hier à Bouira que son département avait  ouvert un dialogue « sérieux, franc et civilisé » avec les représentants du syndicat des imams afin d’examiner les différentes questions  socioprofessionnelles.

« Le ministère des Affaires religieuses est une institution publique (…)  et doit (de ce fait) dialoguer avec le partenaire social pour examiner les  doléances des imams », a indiqué M. Aissa, lors d’un point de presse tenu en  marge d’une visite de travail à Bouira où il a donné le coup d’envoi des  festivités célébrant Yennayer 2969. Il a expliqué que la dernière rencontre qui l’a regroupée avec les  représentants du syndicat des imams était un « début » de ce dialogue, tout  en se refusant de divulguer le contenu débattu. « Je ne peux pas vous  révéler le contenu de cette rencontre, car nous sommes en train d’aller  ensemble et de façon sérieuse, franche et civilisée vers un dialogue avec  le partenaire social », a-t-il dit, en marge d’un séminaire national sur  « les efforts des oulémas algériens dans la promotion de la culture  amazighe » organisé au siège de la bibliothèque principale de la ville en  présence du président du Haut conseil de la langue arabe. Lors du point de presse, le ministre a rappelé que le dialogue avec le  syndicat des imams était en cours, signalant que son département pourrait  recourir à « l’arbitrage » des institutions de l’Etat ou du secrétariat  général de l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA) et ce, dans  le cas d’existence de « problèmes relatifs aux doléances des imams ». Il a évoqué, à cette occasion, la question des domaines des waqfs qui,  a-t-il dit, « deviendront bientôt un secteur productif et créateur d’emploi  après l’entrée en vigueur du dernier décret exécutif », un document qui,  selon lui, permettra à l’administration des waqfs d’investir dans ces  domaines. « Nous avons commencé un travail sur le terrain pour l’identification de  toutes les parcelles de terrain utiles à l’investissement. Toutes les  parcelles qui n’ont pas été aménagées pour abriter des mosquées et des  écoles coraniques, seront attribuées aux investisseurs publics ou privés  dans le cadre d’un partenariat », a souligné M. Aissa.

Amine .M