Activité commerciale: La lenteur des formalités entrave le marché national  souligne l’ONS

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L’activité commerciale en Algérie souffre de  plusieurs entraves dont la « lenteur » des formalités d’acquisition des  marchandises notamment pour le marché de gros, a relevé une quête d’opinion  réalisée par l’ONS, au premier trimestre de 2019.

La même enquête, ayant ciblé une population de commerçants composée de  grossistes et de détaillants, cite également les entraves liées à « l’indisponibilité » des produits et à « l’éloignement » des sources  d’approvisionnement. Près de la moitié des grossistes et détaillants de l’échantillon, s’est plaint de l’indisponibilité des produits, indiquent l’enquête, relevant que  plus de 65% des grossistes qualifient les formalités d’acquisition des marchandises de « trop lentes » et se plaignent en même temps, de « l’éloignement » des sources d’approvisionnement. Cette situation a engendré, selon près de 15% des grossistes et  détaillants enquêtés, des « ruptures de stocks » ayant impacté la disponibilité de certaines marchandises sur le marché national. Les commerçants les plus touchés sont ceux qui activent dans la vente de gros et de détail des matières premières, des demi-produits, de la  droguerie-quincaillerie, d’appareils électroménagers et de parfumeries (DQAEMP). La grande majorité des grossistes et près de 10% des détaillants se sont approvisionnés auprès du secteur privé uniquement, au cours des trois premiers de l’année. Par ailleurs, plus de 20% des grossistes et plus de 10% des détaillants  disent s’être approvisionnés auprès des secteurs public et privé à la fois, particulièrement ceux de l’agroalimentaires, de la matière première et demi produits et ceux de DQAEMP. L’ONS a, cependant, estimé que malgré cette situation, l’activité commerciale s’était « améliorée » pour les commerçants détaillants, essentiellement pour l’agroalimentaire et les combustibles et lubrifiants,  après avoir pâti d’une baisse au 4ème trimestre 2018. Quant aux prix d’acquisition des produits, ils sont jugés « élevés » selon plus de 20% des grossistes et plus de 15% des détaillants. Les plus touchés par cette hausse des tarifs sont les commerçants activant dans le secteur de l’agroalimentaire, des machines et matériels d’équipements et ceux de la DQAEMP. En revanche, le reste des commerçants enquêtés trouvent les prix  « stables ». Pour la demande en produits fabriqués, elle a augmenté, selon les commerçants détaillants, notamment, ceux de l’agroalimentaire et des combustibles, alors qu’elle a connu un « repli » selon les grossistes. C’est le cas essentiellement des secteurs des matières premières, de demi-produits et des machines et matériels d’équipements. Selon plus de 25% des grossistes et de près de 20% des détaillants, les prix de vente sont « élevés » par rapport au dernier trimestre 2018,  notamment ceux de l’agroalimentaires et de la DQAEMP. Quant à leur situation financière, la majorité des commerçants enquêtés (grossistes et détaillants) estime qu’elle est « bonne ». Près de 24% des grossistes et près de 5% des détaillants disent recourir à des crédits bancaires sans trouver de « difficultés à les contracter ». Côté prévisions, pour les prochains mois, les grossistes prévoient une « baisse » de leur activité, contrairement aux détaillants qui attendent une « amélioration ». 

Ali .B