Un recul de l’ordre de 53 % a été constaté dans le nombre des affaires criminelles traitées durant la première semaine de ramadhan comparativement à la même période de l’année dernière, a révélé dimanche le chef de la police judiciaire de la wilaya.
Dans un point de presse consacré à la présentation du plan sécuritaire spécial ramadhan, examens de fin d’année et saison estivale 2017, le commissaire divisionnaire Ahmed Ennech a expliqué cette baisse, constatée dans la criminalité urbaine, par l’ efficience de la politique préventive adoptée par la Direction générale de la sûreté nationale, en occupant constamment le terrain et en exploitant tous les moyens technologiques disponibles, a-t-il assuré. Ajoutant que ce résultat positif, obtenu pour cette première semaine de ramadhan, est le fruit des efforts continus déployés, durant ces quatre (4) derniers mois ayant vu l’enregistrement de plus de 1200 affaires, et l’arrestation de 180 individus, dont 133 placés en détention. D’où le calme constaté, selon lui, durant cette semaine écoulée, qui n’a vu l’enregistrement d’aucun crime notable, à l’opposé des années passées, durant lesquelles cette période de l’année était le théâtre d’une moyenne de deux (2) homicides, a-t-il fait savoir. Selon le chef de la police judiciaire de la wilaya, la première semaine de ramadhan a vu l’enregistrement de 66 affaires, dont une dizaine relatives à des atteintes contre la chose publique, 31 à des atteintes contre des biens et 17 aux atteintes contre des personnes, avec la récupération d’un véhicule volé.
Dans un autre sillage, le chargé de la cellule d’information et de communication auprès de la sûreté de wilaya a fait part de la mobilisation de plus de 3000 éléments pour la sécurisation des examens du Brevet d’enseignement moyen (BEM) qui se déroulent ce dimanche au niveau de 34 centres d’examen de la wilaya de Tipasa. Soulignant le caractère exceptionnel de cette période de l’année, ayant coïncidée avec de nombreux événements d’importance, le lieutenant Smail Bouraâda a fait état de la mise au point, pour ce faire, d’un plan sécuritaire spécial, réunissant les différents services de la police, avec la mobilisation d’une grande partie des effectifs opérationnels sur le terrain, estimés à plus de 3000 éléments.