Accompagné de plusieurs homologues européens, Emmanuel Macron, a réaffirmé le soutien de la France et de l’Europe à l’Ukraine. Avant leur rencontre avec Volodymyr Zelensky, les dirigeants européens s’étaient rendus dans les ruines d’Irpin, en banlieue de Kiev.
Pour l’ancienne Première ministre ukrainienne, Ioulia Timochenko, la visite à Kiev d’Emmanuel Macron, Olaf Scholz et Mario Draghi était «un moment historique pour l’Ukraine». «Il y avait un message clé pour renforcer notre unité avec l’Europe», explique-t-elle sur LCI ce vendredi. Le chef d’état-major des armées britanniques a estimé que la Russie a «déjà perdu sur le plan stratégique» sa guerre en Ukraine. L’amiral Tony Radakin a justifié ses propos : «Le Président Poutine a utilisé 25% de la puissance de son armée pour engranger des gains territoriaux minuscules.» «Toute affirmation comme quoi il s’agit d’un succès pour la Russie n’a aucun sens», a-t-il asséné. Selon lui, elle «ne prendra jamais le contrôle de l’Ukraine». Près de quatre mois après le début de l’invasion russe, l’armée de Vladimir Poutine «est bientôt à court d’hommes et bientôt à court de missiles sophistiqués», a affirmé le haut militaire britannique.
L’Ukraine en route vers l’UE ? Ce vendredi, la Commission européenne doit se prononcer sur l’octroi à l’Ukraine du statut de candidat à l’UE, mais tout feu vert sera assorti de conditions et devra être validé à l’unanimité par les Vingt-Sept avant l’ouverture de longues négociations en vue de son adhésion. Jamais un avis n’aura été rendu en si peu de temps sur une demande de candidature, une urgence due à la guerre menée par la Russie depuis plus de trois mois et qui s’inscrit dans le soutien apporté par les Européens à l’Ukraine face à Moscou.
Coupures de gaz ? : Draghi accuse gazprom de «mensonges» Le chef du gouvernement italien Mario Draghi a accusé, jeudi à Kiev, gazprom de «mensonges», après que le géant russe a livré, jeudi, à l’italien eni seulement 65% des quantités de gaz en évoquant des problèmes techniques. «L’une des explications est que la maintenance (…) nécessite des pièces de rechange», a déclaré M. Draghi lors d’une conférence de presse. «Nous, l’Allemagne et d’autres (pays), pensons que ce sont des mensonges».