EN: Le spectre des blessures hante Belmadi

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A l’approche du décisif rendez-vous contre le Cameroun, qualificatif au Mondial qatari, le spectre des blessures commence à hanter l’esprit du coach national, Djamel Belmadi. Rien que cette semaine deux joueurs, et pas des moindres, ont rejoint l’infirmerie et sont incertains pour la double confrontation face aux Lions indomptables du mois de mars prochain.

Il s’agit de Youcef Atal victime d’une fracture de la clavicule au niveau de son épaule droite opérée en 2019. Il sera indisponible pour un mois environ. Même durée approximativement pour le défenseur de l’ES Tunis, Abdelkader Bedrane. Il souffre d’une déchirure musculaire contractée aux entraînements qui «nécessite un repos de trois à quatre semaines de repos», annonce son club sur son compte officiel. Si leur forfait se confirme pour le match barrage, ça serait un véritable coup dur pour le sélectionneur qui a besoin de tout son effectif pour préparer au mieux le déplacement à Yaoundé. Particulièrement en cette période de doute, suite au fiasco des Verts à la CAN. Le groupe a subi un coup au moral, ce qui fait que la confiance s’effrite quelque peu au même titre que la sérénité qui a fait leur force par le passé. Heureusement qu’il n’y a pas que de mauvaises nouvelles qui arrivent de l’étranger. Il y a en effet des joueurs de l’équipe nationale qui retrouvent quelque peu des couleurs, à l’image du capitaine Riyad Mahrez, dont l’importance à City n’est plus à démontrer. Quant à Baghdad Bounedjah, il a enfin retrouvé le chemin des filets avec son club, Al Sadd, après une longue période de disette. Il n’y a pas pire chose qui peut arriver à un avant-centre que de ne plus trouver le chemin des filets, a fortiori pour un attaquant comme Bounedjah qui affolait les compteurs, il n’y a pas si longtemps. Une traversée du désert que l’on espère derrière lui, surtout qu’il reste un élément important dans l’échiquier de Djamel Belmadi. Islam Slimani, pour sa part, entame une deuxième aventure avec son club de cœur, le Sporting Portugal. Une équipe avec laquelle il se sent à l’aise. «Je reviens parce que les supporters m’aiment et parce que le club m’aime. Pour moi, c’est la chose la plus importante dans le football.

Le Sporting, les supporters et le stade Alvalade me manquaient. La décision a donc été très simple. C’est super d’être de retour à la maison. C’est avec ce maillot que j’ai été le plus heureux. Le Sporting est ma maison, je me sens bien ici et je suis heureux ici. Le foot, c’est comme ça. Quand on laisse de bons souvenirs, c’est comme ça. Les supporters m’aiment et j’aime le Sporting et les fans», a-t-il déclaré à son arrivée au club.

De quoi le motiver pour la suite, au moment où il a le plus besoin d’encouragement et de confiance. Il reste le cas Youcef Belaïli qui doit rapidement s’adapter à son nouvel environnement à Brest pour donner la pleine mesure de son talent et faire taire ses détracteurs. Il doit revenir en sélection avec l’esprit tranquille afin d’être utile et efficace pour l’équipe. L’enjeu est important, il ne faut négliger aucun détail. Il est nécessaire que tout le monde soit concentré sur un seul objectif : la qualification au Mondial.

Ali Nezlioui