Bien que la campagne électorale des législatives se déroule normalement, selon plusieurs sources, les observateurs non pas manqués d’enregistrer des écarts dans les propos de certains dirigeants des partis lors de meetings populaires qu’on peut qualifier d’art du mensonge qui est défini comme l’affirmation contraire à la vérité faite dans l’intention de tromper le public pour gagner les voix des électeurs, alors que certains livres sacrés considèrent le diable comme le père du mensonge. En effet, la réalité contredit souvent le discours qui promet des quotas supplémentaires de logements ou des programmes spéciaux de développement sans tenir compte des possibilités et des moyens du pays dans une conjoncture internationale marquée par une crise financière avec des répercussions mondiales. La situation algérienne appelle aujourd’hui au réalisme et à la mobilisation des capacités du pays et l’engagement des compétences humaines pour relever les grands défis auxquels le pays est confronté, notamment en matière d’investissement industriel et de développement des secteurs de l’agriculture, du tourisme et de la pèche pour satisfaire en premier lieu les besoins de la société. Durant cette campagne, il ne s’agit plus de transformer une réalité, mais de donner espoir aux jeunes avec beaucoup de réalisme loin de toute propagande, car aujourd’hui, l’information se propage largement et à la vitesse de l’éclair. La fragmentation croissante de l’espace médiatique, notamment les sites communautaires sont un terreau particulièrement fertile une véritable interprétation des faits et des gestes… Et un obstacle de plus en plus infranchissable pour ceux qui auront l’idée de verser dans l’art du mensonge.