Ressources en eau: «La modernisation de l’ANRH à travers l’élaboration d’un plan d’action efficace est primordiale», souligne Berraki

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Le ministre des Ressources en eau, Arezki Berraki, a mis en avant, l’importance du rôle de l’Agence nationale des ressources hydrauliques (ANRH) dans l’inventaire, la prospection et la protection des ressources en eau du pays, insistant sur sa modernisation à travers l’élaboration d’un plan d’action efficace.

S’exprimant lors d’une réunion avec les cadres de l’Agence durant sa première visite d’inspection depuis son installation à la tête du secteur, le ministre a souligné le caractère prioritaire de la valorisation et la modernisation des entreprises relevant du secteur des Ressources en eau, assurant que le premier défi à relever par le Secteur consistait à «garantir les ressources en eau pour les générations futures». Pour Berraki, les décisions de l’Agence doivent revêtir un caractère contraignant à l’égard des différentes parties concernées notamment ce qui a trait aux modalités de prospection et d’exploitation des ressources en eau, en ce sens que l’ANRH dispose de données, de mécanismes et d’informations lui permettant de donner des consigner qu’il convient de prendre en compte. «L’ANRH est la première entreprise que nous visitons pour s’enquérir de la situation et connaître s’il y a des prospectives entrepreneuriales pour que les ressources en eau soient maîtrisées davantage à l’avenir pour couvrir nos besoins», a-t-il déclaré. Berraki a évoqué avec les cadres de l’Agence les détails de leur travail et les différentes difficultés auxquelles ils font face dans l’accomplissement de leurs missions. Il a souligné «la volonté du secteur à assurer tous les moyens nécessaires et à réunir les conditions à même de contribuer à la valorisation et à la réévaluation des ressources nationales», qualifiant l’Agence «de cœur des ressources en eau». L’ANRH désormais  un établissement à caractère industriel et commercia Selon le ministre, il a été décidé, à cet égard, du changement du statut de l’Agence de l’ANRH d’un établissement public à caractère administratif (EPA) à un établissement à caractère industriel et commercial (EPIC), ce qui est à même de lui permettre de traiter les différentes problématiques financières auxquelles l’agence était confrontées. En tant qu’EPA, l’ANRH a connu plusieurs problématiques, ce qui l’avait mis dans l’impossibilité de mobiliser plusieurs financements indispensables pour la gestion de ses activités dans l’étude des ressources en eau et de leur qualité et des activités de prospection et d’inventaire. L’ANRH bénéficiera, dans ce cadre, d’une plus grande facilité dans la gestion au regard de ses besoins en matière de Recherche scientifique et d’action sur le terrain et au niveau des laboratoires, a fait savoir le ministre qui a mis l’accent sur l’accompagnement devant être fourni à l’Agence par le secteur, estimant que «c’est un grand chantier» qui requiert tout l’appui et l’intérêt. Pour le ministre, la modernisation et le développement de l’Agence passe par l’élaboration d’un plan d’action efficace, à même de permettre de promouvoir le rôle de ses cadres qui accéderont aux différentes nécessités qui les aideront à s’acquitter de leurs missions, tels les équipements modernes, les laboratoires et les conventions qui leur permettront un échange de connaissances et de technique avec les différents secteurs. Les cadres de l’Agence opèrent dans les domaines de mise en application des programmes d’inventaires des ressources en eaux , de leur suivi régulier, de la réalisation d’études hydrologiques et hydriques, de prospection et de forage, d’établissement de cartes hydrogéologiques et des ressources en eaux souterraines, les précipitations, la protection et la sauvegarde de la ressource contre toutes formes de dégradation. «Nous avons une grande responsabilité de préservation de cet outil dans le secteur, en assurant tous les moyens indispensables, que de soit les moyens financiers ou dans le domaine du lancement d’études sur son développement», a indiqué Berraki. Le secteur est tenu, ajoute le ministre, de préserver les ressources quelles que soient leur nature et de maîtriser les ressources en eau qui sont désormais impactées par les changements climatiques. Le secteur s’emploie à créer une coordination entre l’ANRH et les autres entreprises sous sa tutelle à l’instar de l’Agence nationale des barrages et transferts (ANBT) et l’Algérienne des eaux (ADE) afin de booster la coopération en matière de recherche scientifique et d’échange d’informations. Dans ce contexte, le ministre a mis l’accent sur la nécessité d’établir des relations durables avec le milieu universitaire et scientifique pour la réalisation des projets de recherche de qualité. S’agissant de la formation, le ministre a affirmé que le secteur compte recourir aux compétences nationales, en sollicitant les anciens cadres de l’Agence pour tirer profit de leur expérience dans l’accompagnement des jeunes, rappelant que cette entreprise avait 30 ans d’expérience en la matière. Dans le cadre de ses orientations, le ministre a souligné l’importance d’intensifier les cycles de formation en consacrant un budget permanant à cet effet, à consommer dans sa totalité avant la fin de l’exercice et de développer le système informatique et tout ce qui a trait à la sécurisation et à la fiabilité des informations.

L’ANRH œuvre dans le cadre du plan de la prévention contre les risques d’inondation à l’élaboration des stations automatiques (pluviométrie, climatique). Elle joue un rôle clé dans la prévention et l’alerte contre les inondations au niveau du territoire national.

Moussa O. /Ag.