L’Algérie a procédé le 16 septembre 2016 à la mise en orbite de deux satellites algériens Alsat -2 B et Alsat -1 B; ces derniers sont entrés en phase d’exploitation opérationnelle à travers l’acquisition d’images à haute résolution (2,5m ) et à moyenne résolution (12m). Aujourd’hui, trois satellites algériens (Alsat-1B, Alsat-2B et Alsat-1N), ont été lancés avec succès et ce, par le lanceur indien PSLV C-35 depuis le site de Sriharikota du Centre spatial de Satich Dhawan (sud-est de l’Inde). Un atelier sur (ALSATUTULISATEURS) sera organisé à Oran les 5 et 6 avril prochain par l’Agence spatiale algérienne au Centre de développement des satellites dans un souci de présenter les spécifications techniques des images 2 B et Alsat -1 B et l’évaluation des applications développés à partir des images des deux sattelites, ainsi que l’identification des nouveaux besoins des utilisateurs en imageries à haute résolution pour la période 2017-2020. La mission de l’Agence spatiale algérienne et de concession est de mettre œuvre la politique nationale de promotion et de développement de l’activité spatiale. Son objectif principal est de faire de l’outil spatial un vecteur performant de développement économique, social et culturel du pays et d’assurer la sécurité et le bien-être de la communauté nationale. Les produits de l’Agence spatiale algérienne (ASAL) sont commercialisables dans tous les pays du monde et vendus à des pays voisins, comme la Tunisie et le Niger, a assuré mercredi à Alger le directeur général de l’ASAL, lors d’une conférence de presse, suite au lancement. Ces systèmes spatiaux ont pour vocation de répondre à des besoins de développement, de prévention de gestion des catastrophes et du renforcement de la souveraineté nationale. Pour ce qui est des coûts de réalisation de ces satellites, il a fait savoir qu’Alsat2A avait coûté environ 3 milliards de dinars, tandis qu’Alsat2B revenait à 1,9 milliards de dinars, expliquant cet écart par le fait que ce dernier avait été réalisé par des Algériens sur le sol national. Aujourd’hui, il y a un double souci. D’abord, répondre aux besoins économiques ensuite, assurer une rentabilité financière de ces instruments, sachant que ces études sont payantes. Il est plus intéressant pour les départements ministériels comme l’agriculture et les ressources en eaux… à le faire avec l’ASAL, qu’avec des partenaires étrangers, et cela leur reviendra moins coûteux». Le satellite Alcomsat1, dédié aux télécommunications, sera lancé avant juin 2017, selon Azzedine Oussedik directeur général de l’Agence, soulignant qu’il permettra de renforcer la souveraineté nationale dans les domaines des télécommunications et la télédiffusion surtout que ce programme coïncide avec l’ouverture de l’espace de l’audiovisuel en Algérie.