Les chiffres font frissonner : 300.000 morts, 2 millions de réfugiés, des villes entières en ruines, un patrimoine archéologique inestimable détruit…le voilà le résultat macabre de la guerre déclenchée en Syrie il y a de cela six ans dans le cadre du fameux printemps arabe qui n’a en définitive, profité qu’à l’industrie de l’armement et aux cartels pétroliers. Prétendument pour lutter contre le dictateur Bachar El Assad, les pays de l’Otan ont clairement soutenu «l’opposition armée» en lui fournissant un armement sophistiqué alors que l’axe Riad- Doha s’occupait de la financer. Et si la Syrie n’est pas tombée, c’est surtout grâce à l’intervention opportune de la Russie qui a récemment retrouvé son aura et sa puissance. Au grand dam d’un occident qui continue ses provocations et soutient toujours les «rebelles» alors que les attentats sur le sol européen sont commis par ces mêmes rebelles qui deviennent alors djihadistes. Non loin de la Syrie, il y a le Yémen, l’un des pays les plus pauvres de la planète et sur lequel s’acharne l’Arabie Saoudite avec les bombardiers français. On compte à ce jour 1500 enfants tués lors de ces raids et cela fait partie des dommages collatéraux de la guerre. Mais quelle guerre? Il n’y a pas un conflit entre deux pays mais bel et bien un génocide programmé dans les officines occidentales sous l’œil vigilant d’Israël et avec la précieuse collaboration des félons arabes dont cette Arabie Saoudite qui se prévaut de garder les lieux saints de l’Islam et qui n’a aucun scrupule à exploser des enfants. En Libye, le chaos pernicieusement instauré perdure et il y a encore trop de pressions des nébuleuses terroristes soutenues par les officines occidentales. L’Irak tente désespérément de reprendre les points stratégiques mais là aussi l’Etat islamique ou ce qui prétend l’être constitue l’ennemi principal. C’est à se demander comment ces groupuscules de semeurs de bombes peuvent autant mettre en péril des pays comme la Syrie et l’Irak. Il y a assurément des soutiens de poids chez les pays démocrates…
