La rencontre de concertation entre les dynamiques de la société civile et les partis de l’alternative démocratique et de la conférence nationale du dialogue du 6 juillet, prévue pour le 24 du mois courant, vise l’élaboration d’une feuille de route « consensuelle » de sortie de crise, a affirmé dimanche le coordinateur de la Confédération des syndicats algériens (CSA), Lyes Merabet.
« Le but de la rencontre est de rassembler des acteurs de la société civile, des partis politiques (à l’exception de ceux qui ont prêté allégeance à l’ancien président de la République) et des personnalités crédibles dans un même espace afin de réfléchir ensemble sur la possibilité de sortir avec une feuille de route consensuelle », a déclaré à l’APS M. Merabet, également, président du Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP). Tout en estimant que cette rencontre peut constituer une « solution salutaire » pour une sortie de la crise politique actuelle, Il a souligné que « c’est à la concertation de déterminer à qui soumettre, par la suite, cette feuille de route ». « Nous pensons que c’est possible de sortir avec une feuille de route consensuelle. Il s’agit de travailler sur les points de convergence relevés dans les différentes propositions et adopter une charte d’engagement sur les principes généraux que tout le monde revendique », a-t-il expliqué. Rappelant que cette rencontre est née après celle de la société civile du 15 juin dernier, M. Merabet a souligné qu’elle vise à « engager un travail de médiation entre les différents partis politiques, les personnalités politiques, académiques et d’autres activistes issus du hirak populaire ». « Le plus important est de rassurer les Algériens de notre engagement pour la défense et la concertation des revendications de la révolution pacifique », a-t-il assuré. Interrogé sur la possibilité de l’existence d’un lien entre cette rencontre et celle de l’Instance de dialogue et de médiation que préside Karim Younes, M. Merabet a répondu par la négation. « Aucun rapport. On ne préjuge pas de cette démarche qui peut être complémentaire du travail que nous avons lancé le 15 juin dernier, soit un mois avant l’installation de cette Instance », a-t-il expliqué. Il a ajouté que « toutes les initiatives qui fixent comme objectif la mise en place des conditions du dialogue pour une sortie de crise, sont à saluer ».
N.I