Parti des travailleurs (PT): Louisa Hanoune réagit à la nomination du nouveau gouvernement

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Photo L'Echo d'Algérie@Fateh Guidoum

Le parti des travailleurs a réagi ce lundi 1er avril, au nouveau gouvernement de Noureddine Bedoui.

« Une nouvelle tentative de sauvetage du système matérialisée dans un pseudo-changement dans le gouvernement », a dénoncé le parti de Louisa Hanoune, dans un communiqué sanctionnant la réunion de son secrétariat permanent du Bureau politique. S’agissant des personnes ayant intégré cette équipe, elles sont « sélectionnées sur la base de critères obscures », fustige le PT pour qui, certaines « relèvent de l’ubuesque ». « Cette vaine opération de replâtrage, attribuée au président de la république est un contournement de la volonté de l’écrasante majorité de chasser un système obsolète et périmé », dénonce-t-il encore. Plus grave, le PT soutient que cette « manœuvre » des partisans du maintien du système confirme qu’ils « sont aux abois, déboussolés ». En effet, parce qu’elle intervient, suite au brandissement par le chef d’Etat-major du recours à l’article 102, « il apparait clairement que le prétendu nouveau gouvernement est le produit d’une transaction politique qui s’apparente à un chantage et dont l’objectif est la continuité du système et du régime présidentialiste oppresseur rejetés par l’écrasante majorité », soupçonne-t-il. Et d’ajouter que cette opération « s’inscrit donc dans la protection des intérêts et ou privilèges des parties en conflit au sommet de l’Etat et qui prennent en otage le pays ». Estimant que « les dizaines de millions d’Algériennes et d’Algériens qui depuis le 22 février sont mobilisés pacifiquement, sauront déjouer toutes les manigances des forces dans et en dehors des institutions délitées qui s’acharnent contre les aspirations de l’écrasante majorité du peuple », le PT réitère sa position que « seule, l’Assemblée constituante nationale et souveraine (ACNS) est à même de consacrer l’exercice de sa souveraineté par la majorité du peuple pour opérer la refondation politique institutionnelle nationale et donc constitutionnelle ».

M.M