Le ministre des Ressources en eau, Hocine Necib, a fait savoir, hier à Alger, que tous les objectifs avaient été atteints dans le cadre du projet de jumelage institutionnel entre l’Agence nationale de gestion intégrée des ressources en eau (AGIRE) et un groupement d’entreprises belges, notamment ceux liés à la formation des cadres et à l’échange d’expertises.
Lors d’une cérémonie de clôture de ce projet en présence du Directeur général (DG) de l’AGIRE, Mohamed Deramchi, du Chef de la délégation de l’Union Européenne en Algérie, John O’rourke, de l’ambassadeur du Royaume de Belgique et du Directeur de la coopération avec l’UE et les institutions européennes au ministère des Affaires Etrangères, Ali Mokrani, M. Necib a indiqué que « ce partenariat a permis la formation des cadres de l’AGIRE dans plusieurs domaines, outre l’assistance technique dont a bénéficié l’Agence et l’élaboration d’un guide sur la communication en matière de gestion des ressources en eaux, ce qui profitera aux opérateurs nationaux dans le domaine des eaux ». Le projet de jumelage entre AGIRE et le Groupement d’entreprises belges, a été entamé, en février 2017, et s’est poursuivi sur 24 mois, par la mobilisation d’un expert de Belgique et de 25 experts algériens, répartis sur 72 missions et 6 tournées d’études. Quant au financement de ce projet, il est pris en charge par l’UE à hauteur d’un (1) million d’euros. Le DG de l’AGIRE, Mohamed Démarché a affirmé que tous les objectifs tracés dans le programme de jumelage entre l’Agence et le groupement d’entreprises publiques belges, notamment en matière de formation des cadres de l’Agence sur les techniques de communication, avaient été atteints. Le même responsable a indiqué que « l’approche et les concepts relatifs à l’analyse économique du secteur des eaux, des indices ainsi que du tableau de suivi du plan d’action, ont été développés », précisant que l’expérience dans le cadre du jumelage avait permis de réaliser un projet expérimental d’ installation de compteurs et de collecte de données à distance, relevant que cette opération avait permis d’inclure 10 grandes entreprises industrielles dans le projet déjà opérationnel, depuis 2019. Le même responsable a fait savoir également qu’au vu du projet de jumelage, de nouvelles notions et moyens de gestions avaient été développés en vue de permettre à l’AGIRE et aux Agences de bassins hydrographiques de compter avec leurs propres moyens, afin de préserver la qualité et la quantité des ressources forfaitaires et des écosystèmes, et redynamiser une communication environnementale ciblée. Dans une allocution prononcée à cette occasion, le chef de la délégation de l’UE, John O’rourke a précisé que « l’Algérie a exprimé sa forte volonté pour renforcer la gestion de sa ressource en eau, afin de garantir un développement durable à cette ressource vitale ». M. O’Rourke a salué, également, les efforts consentis par les deux parties visant à atteindre les objectifs tracés dans le programme du projet de jumelage pour une gouvernance et une gestion intégrée des ressources en eau, et renforcer les capacités organisationnelles de l’AGIRE pour qu’elle s’acquitte des tâches qui lui sont assignées. Par ailleurs, le Directeur de la coopération avec l’Union européenne et les institutions européennes au ministère des Affaires étrangères, Ali Mokrani a affirmé que l’Algérie avait fait des Ressources en eau, un secteur vitale et stratégique vu son importance extrême, indiquant que ce jumelage entre l’AGIRE et les institutions publiques belges contribuerait inéluctablement au renforcement de la coopération entre les deux pays. M. Mokrani a ajouté en outre que le renforcement des mécanismes de gestion en matière d’eau et la formation des jeunes cadres du secteur étaient susceptibles de relever davantage de défis futurs.
Amane.H