L’Etat algérien qui s’est engagé dans le cadre de la politique du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, dans la concrétisation d’une culture de concertation des idées, de consultation, de coordination et de suivi entre les membres du gouvernement et les walis, compte perpétuer cette tradition en impliquant bon nombre de partenaires sociaux, économiques et autres experts dans toutes les affaires d’intérêt général.
Ainsi, cet engagement s’est constitué à travers le traitement des questions et solutions aussi bien au niveau horizontal que sectoriel. C’est dans cette optique que s’inscrit la rencontre d’aujourd’hui afin de mieux encadrer les objectifs de développement et de les mettre dans leur juste cadre. Cette rencontre constitue une culture à laquelle l’Etat a donné autant de soin afin de valoriser le processus démocratique dans notre pays. En outre, elle est l’expression de l’attention de l’Etat dans l’implication de toutes les parties prenantes en vue de concrétiser l’approche économique et sociale inscrite dans le cadre de développement durable. Il s’agit d’arrêter une stratégie de développement axée sur la valorisation des leviers de la société dans le but de créer un développement économique adapté au progrès et de mettre en pratique l’ensemble des programmes et ce, en mobilisant toutes les énergies, misant sur un consensus relatif aux grandes orientations nationales avec les programmes locaux et sectoriels ainsi que la consolidation effective de tous les efforts des acteurs et des partenaires économiques et sociaux. La jeunesse, de par son rôle efficace dans la société, constitue un axe central dans l’élaboration des plans et des programmes, démarche à laquelle l’Etat accorde une grande attention en la mettant dans ses priorités nationales afin de cultiver une bonne confiance pour l’avenir de ses enfants, de valoriser l’esprit national, les constituants de l’identité ainsi que les tendances culturelles dont ils font preuve. La rencontre d’aujourd’hui devrait examiner les divers mécanismes tendant à donner corps à la politique de déconcentration de prérogatives au niveau régional, en renforçant notamment celles échues aux assemblées élues. A ce propos, l’inspecteur général du ministère de l’Intérieur de l’Intérieur a indiqué que des décisions relevant de divers ministères mais appelées, désormais, à être confiées à des responsabilités locales seront prises à cette occasion. M. Abderrahmane Sidini explique que cette mesure «d’allègement et d’harmonisation des procédures vise à faciliter le traitement des dossiers et demandes présentées par les citoyens afin, dit-il, de leur permettre d’accéder à une prestation de service public « de manière aisée. Celui-ci tient à rappeler qu’il y avait eu déjà, par le passé, plusieurs mesures de déconcentration, dont celles relatives aux programmes de développement confiés aux wilayas, à l’exception de quelques projets structurants. Déconcentrer des décisions d’ordre administratif requiert, cependant, de les faire accompagner de moyens de financement. M. Sidini indique à ce propos que les collectivités locales disposent d’un appui du budget d’équipement de l’Etat. Du nouveau Code des collectivités locales, axe majeur de la décentralisation au niveau local, le représentant du ministère de l’Intérieur annonce qu’il a été élaboré et finalisé et qu’il est actuellement en discussion au niveau des différents départements ministériels avant sa présentation au Parlement. De la fiscalité locale, dont il précise qu’une partie va être prise en charge par le Code des collectivités locales, l’intervenant déclare qu’elle va faire l’objet d’un code particulier, dont la première mouture, ajoute-t-il, a été élaborée et finalisée en vue de sa présentation au ministère des Finances. Selon lui, ce code devrait jouer un rôle majeur d’activation des leviers économiques au niveau local.