2éme conférence internationale sur  la  Migration irrégulière: L’Afrique loue les capacités et  l’expérience de l’Algérie en matière d’organisation de  grands événements internationaux

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 Le Parlement africain de la société civile a  désigné récemment l’Algérie pour organiser la 2e édition de la Conférence  internationale sur la migration irrégulière qui se déroulera du 19 au 21  Novembre 2018 à Alger à l’issue d’une sélection effectuée parmi cinq pays  africains candidats.

  Le président du Comité d’organisation  de la conférence, Ali Sahel, a salué la décision prise par le Parlement  africain de la société civile, affirmant que le choix de l’Algérie a été  basé sur plusieurs critères, notamment « l’expérience acquise en matière  d’organisation de grands événements internationaux, le potentiel des  infrastructures d’accueil et la ressource humaine hautement qualifiée ». « Les africains sont arrivés au stade de la maturité afin qu’on puisse  organiser librement des initiatives de ce genre », a-t-il affirmé, précisant  que les organisateurs comptent réunir plus de 400 participants qui  représenterons une quarantaine de pays africains. Selon notre interlocuteur, la Guinée, organisatrice de la première édition  de cette conférence, a passé le vendredi dernier le témoin à l’Algérie par  le canal de l’ancien représentant-pays du Parlement africain de la société  civile, Ives Magloire. « L’Algérie est l’un des pays qui a le plus d’expérience sur le mouvement  migratoire. C’est pourquoi le Parlement africain de la société civile a eu  confiance pour désigner l’Algérie pour abriter la deuxième édition », avait  souligné Ives Magloire, lors d’une cérémonie organisée à Conakry.  « Votre pays a souscrit sa candidature et il a été retenu pour  l’organisation de la deuxième édition », avait-il expliqué à la délégation  algérienne.  « Aujourd’hui, nous transférons le drapeau de la conférence en espérant que  les erreurs de la première édition seront corrigées », avait-il encore  affirmé. La deuxième conférence internationale sur la migration irrégulière sera  placée sous le thème « Préparer l’Afrique au défi de la crise migratoire et  du développement économique et social du continent » devra réunir, des  acteurs africains de la société civile, des opérateurs économiques  étatiques et privés, des chercheurs et universitaires, ainsi que des  représentants des institutions publiques.  Les organisations onusiennes, notamment celles présentes en Algérie, comme  le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef), le Programme des  Nations unies pour le développement (PNUD) et le Haut commissariat aux  réfugiés (HCR) seront également invités à prendre part aux travaux de cette  conférence internationale, a ajouté le président du Comité d’organisation.  Parmi les principaux objectifs retenus dans le cadre de cette rencontre,  figure notamment la formulation de solutions concrètes afin de faire face  au phénomène de la migration clandestine.  A ce propos, Ali Sahel a soutenu que les participants vont axer leurs  travaux sur l’importance du développement économique du continent africain  à travers l’industrialisation et les activités de transformation pour  lutter contre le chômage et la précarité, des facteurs à l’origine, selon  lui, de la migration clandestine.  « La migration clandestine est un phénomène inquiétant qui préoccupe les  pays africains. Elle concerne particulièrement la jeunesse africaine, d’où  l’urgence de lancer des programmes de développement industriel afin de  créer de l’emploi », a encore souligné M. Sahel.  « C’est dans cet esprit que nous comptons réunir des opérateurs économiques  et des militants de la société civile pour créer des synergies  interafricains », a-t-il relevé. La tenue de cet événement à Alger sera parrainée, a-t-il signalé, par la  Banque africaine de développement (BAD) et l’Union Africaine ainsi que  toutes les agences qui sont acteurs potentiels dans la stabilité du  développement de l’Afrique.

Moussa O