Pour la ministre de l’Environnement et des énergies renouvelables, Fatma Zohra Zerouati, la science, la valorisation énergétique et le partage de responsabilité doivent contribuer à la protection de l’environnement et au développement durable.
Lors des travaux du séminaire international sur la co-incinération des déchets en cimenterie, organisé par le groupe Gica et l’Université SAAD Dahlab 1 de Blida a mis en exergue, qui se sont déroulés avant-hier mardi à Alger, Mme. Zerouati a mis l’accent sur ces trois éléments et leur impact sur l’environnement. Ce séminaire avait comme objectif d’initier des pistes de recherche et de développement technologique et de transfert de savoir-faire adaptées au contexte algérien.Selon la ministre, la valorisation énergétique des déchets devra contribuer fortement à la protection de l’environnement et au développement durable. D’autre part, Mme. Zerouati a mis l’accent sur le rôle de la science dans toute action engagée au titre de la protection de l’environnement. Ainsi, elle a plaidé pour plus de coopération entre l’Université et les secteurs de l’Industrie, et de l’Environnement. Elle a également appelé à plus de partage de responsabilité à l’effet de relever les défis dans le domaine environnemental.
Les principales recommandations de ce séminaire international
Organisé par le groupe Gica en collaboration avec l’Université SAAD Dahlab1 de Blida, le séminaire international sur la co-incinération des déchets en cimenterie s’est déroulée organisé les 2 et 3 juillet à Alger. Ce rendez-vous a été sanctionné par des recommandations issues de plusieurs sessions et ateliers. Les participants à cette rencontre ont recommandé, entre autre, de doter les centres d’enfouissement techniques d’installations de prétraitement et de conditionnement de déchets destiné à la co-incinération en cimenterie. Il est ressorti de cette rencontre que les pouvoirs publics doivent inciter l’industrie cimentière algérienne à effectuer les investissements nécessaires afin de se lancer dans l’utilisation des combustibles alternatifs avec des taux de substitution acceptables. Les pouvoirs publics doivent également encourager la création de sociétés de récolte, de tri, de prétraitement et de conditionnement des déchets. Aussi, une fois la co-incinération entamée, il faut pratiquer une politique de transparence envers le public et les riverains, recommandent-ils. Parmi les recommandations figure également l’impératif de promouvoir la valorisation énergétique des déchets et d’organiser une collecte sélective des déchets sans omettre le développement de la recherche et développement. Plusieurs thématiques ont été donc traitées. Les technologies et principes de co-incinération des déchets dans les fours à ciment, benchmarking international des traitements par co-incinération (best practices) ainsi que les conditions de valorisation par type de déchets figurent parmi les volets évoqués dans cette rencontre. Il avait également permis d’aborder les enjeux environnementaux de la co-incinération des déchets et la règlementation et aspects financiers des procédés de traitements et des filières.
Selma Dey