Israël au pied du mur

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Il défie la communauté internationale ou du moins  ce qui s’y apparente : Netanyahou, ci-devant chef d’orchestre du massacre des Palestiniens et «promoteur immobilier» couvrant de sa soldatesque les colons qui annexent en toute impunité les territoires de Ghaza. Un vol manifeste opéré à ciel ouvert et il n’y a qu’à voir la carte de la Palestine et constater comment le pays a rétréci comme une peau de chagrin depuis bientôt 70 ans d’occupation et de guerre faite à son peuple. C’est une vieille rengaine basée sur le martyre du peuple juif pendant la Seconde Guerre mondiale et aussi sa «victimisation» qui va de pair avec la culpabilisation des pays européens. On ne verra ni n’entendra jamais l’Allemagne reprocher quoi que ce soit à Israël qui tue impunément défiant et la communauté internationale et l’ONU. Or, cette dernière vient soudain de  se rendre compte que les Palestiniens sont opprimés sur toute la ligne (particulièrement dans la bande de Ghaza) et le fait savoir haut et fort en sommant Israël de respecter la légalité internationale. Ce qui signifie en langage diplomatique que l’Etat hébreu doit libérer les territoires occupés. Et voilà que le Premier ministre monte sur ses grands chevaux et pique une crise de nerfs, en décidant de rappeler pas moins d’une douzaine d’ambassadeurs de pays qui ont voté la motion.

Ce que Netanyahou fait semblant d’ignorer, c’est que le rapport de force n’est plus en faveur de son éternel protecteur, les Etats-Unis en l’occurrence et cette puissance a perdu son aura et son influence depuis la reprise en main de la Russie de Poutine qui, aujourd’hui, «dicte» sa loi. Avec la victoire de l’armée syrienne sur Daesh et ses filiales qui avaient voulu brûler la Syrie, c’est tout le plan israélien qui tombe à l’eau. Israël qui assassine impunément des Palestiniens, a soutenu les terroristes islamistes dans le but évident de dominer toute la région en se débarrassant de l’Iran et de la Syrie, les seuls pays qui lui tiennent tête. Entre-temps, la Russie s’en  est mêlée. Et comme un malheur n’arrive jamais seul, voilà que l’ONU aussi s’en mêle…