Mohamed Aïssa : «L’Algérie, devenue une école en matière d’extirpation de l’extrémisme»

0
1339

Le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aïssa, a déclaré, hier à Blida, que l’Algérie est devenue une école en matière «d’extirpation de l’extrémisme» et de «prévention contre le fondamentalisme» religieux et ce, grâce à son attachement à l’Islam médian et la voie du Sceau des prophètes, Mohammed (QSSSL).

S’exprimant à l’ouverture du premier séminaire international sur la  voie du Prophète, décliné sous le thème «La morale mohammadienne «en présence de penseurs et universitaires venus d’Arabie saoudite, de Jordanie et de plusieurs universités algériennes, le ministre a affirmé que la société algérienne s’est toujours identifiée à  l’Islam médian et modéré autour duquel se sont rassemblés tous ses membres, «au point d’en faire de l’Algérie une référence dans le domaine de la prévention et la lutte contre l’extrémisme». L’Algérie, a-t-il ajouté, «est en passe de devenir une halte incontournable pour les grands hommes politiques et les diplomates qui veulent apprendre davantage sur l’expérience algérienne en matière de protection des sociétés contre toutes les formes d’extrémisme et de fondamentalisme religieux qui menacent de nombreuses sociétés».

«La  propagation du sectarisme en Algerie n’a aucune chance d’aboutir grâce à la vigilance de tous»

Le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aïssa, a estimé, ce samedi à Blida, que le sectarisme n’a pas réussi à se propager en Algérie grâce à la vigilance et aux précautions prises par les différentes institutions de l’Etat». En marge de l’ouverture du premier colloque  international sur «les qualités morales du sceau des prophètes», Mohamed Aïssa a indiqué que le sectarisme «n’a pas réussi à se propager dans notre pays grâce à la vigilance soulignée  par le président de la République qui avait tiré la sonnette d’alarme dans un discours officiel prononcé l’année dernière à Constantine à l’occasion de l’ouverture de la semaine du Saint Coran».  Partant de cette optique «les mosquées, les Zaouïas, les médias et les différentes institutions de l’Etat ont mené une lutte contre le sectarisme pour  immuniser la société algérienne contre toute intrusion sectaire», affirmant que «les Algériens sont connus pour leur référence religieuse qui a été la force spirituelle qui les avaient unifiés dans leur lutte pour l’indépendance». «Ces Algériens ne veulent pas que l’Algérie devienne une partie d’une guerre sectaire qui ne la concerne pas ou que les mosquées soient la cause de l’effusion du sang que ce soient des Algériens ou d’étrangers», a ajouté le ministre. Le ministre a appelé, par ailleurs, les familles à «suivre les comportements de leurs enfants et les sites qu’ils fréquentent afin de les immuniser intellectuellement, parallèlement à l’immunité sociale menée par les services de sécurité et la sécurisation des frontières par les éléments de l’Armée nationale populaire.

Il dénonce une dénomination nuisible à l’image de l’Islam

Le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs est revenu, hier, sur l’affaire du complément alimentaire Rahmat Rabi (RHB) en dénonçant l’utilisation des noms en relation avec la religion musulmane ou avec les principes religieux pour des produits commerciaux, rapporte la Radio nationale sur son site. «Donner ce genre de noms n’a rien à voir avec le ministère des Affaires religieuses et des Wafks, mais il concerne les principes de la société musulmane», pointe Mohamed Aïssa, à l’ouverture d’un colloque à Blida. «Les imams m’ont devancé en appelant les citoyens à ne pas s’aventurer et donner les noms de Dieu ou des expressions en relation avec les principes religieux à des produits», rappelle le ministre. Pour lui, ce genre de dénomination «nuit à l’image de l’Islam dans le sens où des gens commencent à s’en moquer». La direction générale des pharmacies et équipements de santé a ordonné, le 10 décembre dernier, l’arrêt immédiat de la commercialisation de ce complément alimentaire. Des personnes atteintes du diabète ont été hospitalisées après avoir abandonné leur traitement à l’insuline et s’être contentées du RHB.