Faisant suite à l’effondrement d’un immeuble en construction à la promotion immobilière «URBA 2000», la promotion immobilière Sopiref détentrice du projet, avait immédiatement introduit cette affaire en justice pour déterminer et faire la lumière sur cet accident qui avait fait couler beaucoup d’encre. Néanmoins, il est clair que les travaux de fouille entamés par le promoteur voisin répondant aunom d’«Immo Hat» ont été à l’origine de l’affaissement de la bâtisse en question. L’enquête est toujours en cours et l’expertise nécessaire à l’établissement des circonstances exactes de ce drame, qui n’a heureusement fait aucune victime. Grande fut la surprise des responsables de la promotion immobilière «URBA 2000», de constater que depuis mercredi «Immo Hat», promotion immobilière appartenant à Lies HATTOU, a entamé des travaux de démolition au niveau du terrain en question réduisant ainsi en poussière toutes les preuves matérielles nécessaires pour faire la lumière sur l’accident de l’affaissement des bâtisses. Les services techniques de Sopiref, appartenant au promoteur Sahraoui ont immédiatement alerté les autorités compétentes à savoir l’APC, la wilaya déléguée de Draria, la sûreté urbaine, et la Protection civile. Un courrier a également été adressé au wali d’Alger ainsi qu’au ministère de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville. Il est par ailleurs important de noter que le ministère de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville avait annoncé, dimanche, dans un communiqué, qu’il avait été décidé de retirer l’agrément à 64 promoteurs immobiliers pour une durée de six mois, pour n’avoir pas procédé à leur inscription au tableau national des promoteurs immobiliers, une procédure imposée par la loi sur la promotion immobilière promulguée en 2011. Le promoteur de l’entreprise de promotion immobilière «Immo-Hat» Lies HATTOU, est concerné par cette mesure pour son implication dans l’affaire de l’effondrement de l’immeuble objet du litige. Les dossiers de ces promoteurs ont été présentés à la justice, selon notre source qui souligne que 25 autres dossiers font actuellement l’objet d’un examen pour ester en justice leurs auteurs.