Lancement d’un fichier national de l’insuffisance rénale: Les établissements publics assurent près de 300 greffes,  chaque année

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Le lancement du fichier national pour la prise en charge des insuffisants rénaux est désormais officiel a annoncé samedi à Alger le président de l’Association algérienne de l’insuffisance rénale, Pr Mustapha Hamouch.

Entrant dans le cadre de la poursuite de la greffe rénale notamment les reins prélevés à partir des personnes décédées, le Pr. Hamouch a indiqué en marge du 24e séminaire national sur l’insuffisance rénale et la greffe rénale, que la situation des insuffisants rénaux s’est nettement améliorée, d’autant que les malades sont correctement pris en charge « aussi bien sur le plan quantitatif que qualitatif dans tous les établissements publics et privés » ajoutant que le lancement de ce fichier à partir de samedi permettra d’ouvrir de  nouvelles perspectives.

A travers ce fichier, le ministère de la Santé vise à recenser le nombre d’insuffisants rénaux, définir les tranches d’âge des personnes qui subissent une hémodialyse au niveau de toutes les régions du pays et  déterminer les coûts induits par la prise en charge de la maladie ce qui aidera les services concernés à améliorer le traitement et à faciliter la greffe. L’Algérie enregistre chaque année plus de 1000 nouveaux cas, a fait savoir  le spécialiste, soulignant que le fichier servira à établir des statistiques précises. Abordant les facteurs de risques il a pointé du doigt, l’hypertension rénale et le diabète chez les adultes, et les infections chez l’enfant lesquelles peuvent être évitées grâce à la  prévention, a-t-il avancé sans donner de statistiques concernant cette catégorie de malades. Le Pr. Hamouche a indiqué que les établissements publics assurent près de 300 greffes rénale,  chaque année, un nombre qualifié de  « très insuffisant » par rapport à a population. Ce chiffre aurait tendance à s’amplifier avec le don d’organes et le prélèvement d’organes à partir des personnes décédées. En réponse à une question concernant le prélèvement d’organes sur des personnes décédées, l’intervenant a précisé que les spécialistes poursuivaient leur action en vue de changer les mentalités d’autant plus que l’opération de prélèvement des organes  doit se faire à peine quelques heures après le décès du donneur, moment où les familles passent par des moments difficiles ce qui complique de ce fait souvent l’obtention de leur accord.