Malgré la belle et éclatante victoire de l’équipe nationale A’ aux dépens du Bahreïn (5 – 1), en Coupe arabe des nations, qui la relance complètement dans la course à la qualification, celle-ci est passée au second plan, dans la mesure où toutes les discussions ou presque étaient concentrées, hier, sur le tirage au sort de la Coupe du monde effectuée la veille aux Etats-Unis.
Un événement assidûment suivi par tous les amateurs du ballon rond à travers le monde. On avait hâte de découvrir le groupe de l’Algérie. Cela dit, étant placée dans le chapeau trois, on savait à l’avance que ça n’allait pas être simple pour la sélection nationale. Finalement elle a hérité des champions du monde en titre, l’Argentine, de l’Autriche, une connaissance avec laquelle on a un vieux compte à régler et la Jordanie, la nouvelle venue en Coupe du monde. Un tirage au sort plutôt intéressant pour ne pas dire abordable, sachant que les deux premiers de chaque poule sont qualifiés aux 1/16e de finale, plus les huit meilleurs troisièmes. Il faut savoir que seules 16 équipes sur les 48 qualifiées seront éliminées à l’issue du premier tour. Ce qui augmente les chances de qualification des Verts, il suffit peut-être de gagner un match pour passer au tour suivant. On n’en est pas encore là, à présent il s’agit de découvrir et de commenter notre groupe et comment nos adversaires appréhendent leur rencontre contre l’Algérie. Il y a d’abord beaucoup de considération et du respect à l’égard des Verts, comme le montre la déclaration du coach argentin Lionel Scaloni qui estime que l’Algérie est une bonne équipe qui possède de bonne individualités. « L’Algérie est une bonne équipe avec de grands joueurs. Elle dispose d’un vivier très important qui nourrit aussi la France et d’autres pays », dira-t-il, ne manquant pas au passage de lancer une pique à l’équipe de France, ennemie jurée des Argentins depuis la fameuse finale de la Coupe du monde 2022, remportée par Messi et ses coéquipiers. Une manière de rappeler que la France doit beaucoup à ses joueurs d’origine algérienne. Une phrase qui n’est pas passée inaperçue en Argentine, puisque les journalistes l’ont reprise de volée en rajoutant une couche. « Benzema et Zidane ont effectivement placé la France sur la carte du monde », écrira l’un d’eux pour enfoncer le clou. Côté autrichien, le coach Ralf Rangnick estime que « l’Algérie est une équipe solide, elle s’est qualifiée d’une bonne manière. Et je sais que leur sélectionneur était auparavant à la tête de la Suisse. Donc c’est un Européen, avec une approche européenne. Oui, c’est une équipe difficile à affronter, mais nous le sommes aussi », dira-t-il dans des propos rapportés par le site la gazette du fennec. A la question de savoir si ce sera un match particulier pour l’Autriche, il précise : « « Ce match sera particulier, mais pas à cause de 1982. Mes joueurs n’étaient même pas nés. Et pour être honnête, je ne me souviens pas de cette rencontre. Je ne pense pas que cela aura la moindre influence sur notre match. » Ce sera peut-être vrai pour sa sélection, mais pas pour les Algériens. Qu’en pense pour sa part Vladimir Petkovic de ses futurs adversaires ? Le coach national estime que son équipe peut se qualifier au deuxième tour. « Je pense que le groupe dans lequel nous sommes tombés est très intéressant. Il y a une sélection favorite par excellence, l’Argentine (détentrice du titre), ainsi que l’équipe d’Autriche, qui est une très bonne sélection, ayant connu un développement remarquable et proposant un football de qualité. Nous lutterons particulièrement contre la Jordanie et l’Autriche, et je pense que nous sommes capables d’obtenir des résultats qui nous permettront de nous qualifier pour le deuxième tour. » Il faut savoir que l’Algérie disputera ses trois premiers matchs aux Etats-Unis, à Kansas City contre l’Argentine le 16 juin date anniversaire de la victoire contre la RFA en 82, ( tiens tiens !), puis le 22 juin 2026, contre la Jordanie et enfin le 27 juin face à l’Autriche. Ali Nezlioui






