Avec quelle équipe Petkovic va-t-il affronter l’Arabie Saoudite ce mardi (17h30), au stade Prince Abdullah Al-Faisal de Djeddah ? Chaque jour de stage qui passe, le coach national perd des pions en raison des blessures ou de la maladie.
Les dernières défections signalées sont celles de Boudaoui et de Amoura, des valeurs sûres et deux pièces maîtresses dans l’échiquier de Petkovic. « Souffrant de douleurs en début de stage, Hicham Boudaoui, qui avait bénéficié d’un programme de travail spécifique durant les premiers jours du regroupement, a finalement dû déclarer forfait pour le match amical face à l’Arabie Saoudite. De son côté, Mohamed Amine Amoura, touché par une légère blessure, ne pourra pas non plus prendre part à cette rencontre. Les deux joueurs ont été autorisés par le sélectionneur national à rejoindre leur club respectif afin d’éviter tout risque d’aggravation de leur blessure », indique la FAF sur son site. Ils sont désormais six joueurs à avoir quitté le groupe depuis le début du rassemblement. C’est une petite hécatombe, d’autant qu’on apprend que le jeune Benkara souffre « d’un syndrome grippal ». Du coup, le défenseur de Dortmund n’a pas pu prendre part aux dernières séances de l’équipe nationale. Sa présence, ce soir, sur le terrain est peu probable. Faut-il s’inquiéter de toutes ces absences à l’heure d’affronter les Saoudiens chez eux ? Pas vraiment, même si le coach national aurait aimé bénéficier de la contribution de l’ensemble de ses capés. Certes, la défection de Amoura, Bensebaini et Boudaoui, pour ne citer que ceux-là, est une grosse perte pour l’équipe, mais le coach les connaît assez bien pour se passer de leurs services dans un match où il est censé donner la chance à d’autres joueurs à la recherche de temps de jeu. Il s’agit en effet d’une joute amicale, la dernière probablement avant la CAN, au cours de laquelle Petkovic est appelé à effectuer une large revue d’effectif, comme il l’a déjà fait face au Zimbabwe, jeudi dernier. Par ailleurs, il peut compter sur des joueurs avides de prouver leur valeur, à l’instar de Kebbal, Hadj Moussa, Maza ou encore le nouveau venu Titraoui. C’est l’occasion pour les lancer dans le bain concrètement face à un adversaire de bon niveau et qui sera difficile à manier chez lui, devant son public. D’ailleurs, les Saoudiens auront à cœur de battre les Verts au nom d’une rivalité qui a toujours existé, même si les confrontations entre les deux équipes sont assez rares. Les sélections des pays du Golfe ont toujours aimé se mesurer à leurs homologues de l’Afrique du nord pour une question de suprématie. Cependant, le coach saoudien, Hervé Renard n’est pas dans cette logique. Pour lui, affronter l’Algérie en ce moment précis est bénéfique pour son équipe. « Faire face à des équipes fortes comme l’Algérie est nécessaire, car cela contribue à augmenter la préparation de l’équipe avant un grand tournoi comme la Coupe du Monde », confia-t-il. Petkovic, pour sa part, souhaite solidifier son groupe, lui donner une identité avant la CAN. Ses objectifs sont plus proches de ceux de son collègue français.
Ali Nezlioui






