Deux conventions stratégiques ont été signées, vendredi à Oran, entre la Chambre nationale de la pêche et de l’aquaculture, l’Office national des aliments de bétail (ONAB) et l’Agence nationale de gestion du micro-crédit (ANGEM), en marge de la 10ᵉ édition du Salon international de la pêche et de l’aquaculture (SIPA 2025). Ces partenariats visent à renforcer la commercialisation des produits aquacoles, notamment du tilapia rouge, et à accompagner les jeunes porteurs de projets dans le domaine de l’économie bleue.
La première convention, signée entre Nabil Aouich, directeur général de la Chambre nationale de la pêche et de l’aquaculture, et Houssameddine Hamma, directeur adjoint de l’ONAB, prévoit l’intégration du tilapia rouge dans le réseau national des plus de 200 points de vente de l’ONAB. Ce partenariat a pour objectif d’assurer une meilleure diffusion des produits d’aquaculture d’eau douce et de stabiliser le marché à travers des canaux de distribution réguliers. M. Aouich a précisé que cette démarche répond aux difficultés rencontrées par les producteurs dans l’écoulement de certaines variétés, et s’inscrit dans une logique de structuration durable du circuit de commercialisation. La seconde convention, conclue entre la Chambre nationale de la pêche et Souad Bendjemil, directrice générale de l’ANGEM, porte sur l’accompagnement des jeunes entrepreneurs souhaitant investir dans l’aquaculture. Ce partenariat prévoit la formation technique et managériale des bénéficiaires, ainsi que le financement de micro-entreprises à hauteur maximale d’un million de dinars. Mme Bendjemil a souligné que cette initiative vise à favoriser l’intégration économique des jeunes dans un secteur à fort potentiel de croissance et d’innovation. Ces deux conventions traduisent la volonté des acteurs institutionnels et économiques d’unir leurs efforts pour structurer la filière aquacole, soutenir les producteurs nationaux, et créer des opportunités d’emploi dans un secteur jugé stratégique pour la sécurité alimentaire et la diversification économique du pays. En s’appuyant sur la synergie entre la Chambre nationale, l’ONAB et l’ANGEM, le secteur de la pêche et de l’aquaculture consolide son virage vers une économie bleue inclusive, numérique et durable.
Amel Driss
