
Le Commissaire général de l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA), Philippe Lazzarini, a souligné qu’il était temps de permettre un accès humanitaire à « grande échelle » à la bande de Ghaza, après deux ans de guerre génocidaire sioniste. « Il est temps d’autoriser l’acheminement d’une aide humanitaire à grande échelle vers Ghaza, notamment par l’intermédiaire de l’UNRWA », a déclaré Lazzarini dans un message publié lundi soir sur les réseaux sociaux. Et d’ajouter: « Il est temps de construire un avenir de paix par la guérison, la justice et la reconnaissance mutuelle ». Lundi, l’UNRWA avait lancé un énième appel à l’entité sioniste pour qu’elle laisse l’agence onusienne faire son travail dans la bande de Ghaza en lui permettant d’acheminer l’aide humanitaire au territoire, bloquée depuis le 2 mars en Jordanie et en Egypte. L’interdiction par l’entité sioniste aux camions d’aides à entrer dans l’enclave palestinienne a provoqué une crise alimentaire sans précédent, à Ghaza entraînant la mort en marty res de centaines de personnes de famine, particulièrement des enfants et des femmes. Le 22 août dernier, les Nations unies avaient déclaré officiellement l’état de famine dans l’enclave palestinienne. Le bilan de l’agression génocidaire menée par les forces de l’occupation sioniste contre la bande de Ghaza, depuis le 7 octobre 2023, s’est alourdi à 67.806 martyrs et 170.066 blessés, selon les autorités sanitaires palestiniennes. Un accord de cessez-le-feu, conclu entre le mouvement de résistance palestinien Hamas et l’entité sioniste, est entré en vigueur jeudi dernier.





