Avec un timing qui interpelle tout le secteur, Mark Zuckerberg vient de lancer une véritable offensive sur le terrain de l’intelligence artificielle.
Fini le rôle d’observateur discret : le fondateur de Meta veut prendre la tête du peloton, bousculant au passage des géants comme OpenAI, à l’origine de ChatGPT. Pour y parvenir, il n’a pas lésiné sur les moyens. Sa dernière manœuvre ? Débaucher une brochette impressionnante de chercheurs parmi les plus réputés, en provenance directe d’OpenAI, de Google DeepMind ou encore d’Antrhopic, pour constituer la nouvelle équipe « Superintelligence ».
L’arrivée des meilleurs profils du secteur
Dans une note interne relayée par Wired, on apprend que plus d’une douzaine de spécialistes viennent d’intégrer les « Meta Superintelligence Labs (MSL) ». Parmi eux : Jiahui Yu, Shuchao Bi, Shengjia Zhao et Hongyu Ren, tous passés chez OpenAI. La liste se poursuit avec Lucas Beyer, Alexander Kolesnikov et Xiaohua Zhai, transfuges notoires de Google DeepMind, reconnus pour leur expertise sur les modèles multimodaux et leur alignement. Notons aussi que Nat Friedman (ex-GitHub) et Daniel Gross (investisseur IA) piloteront la branche appliquée des MSL. Parmi les raisons évoquées pour expliquer cet afflux massif : L’offre financière colossale (jusqu’à neuf chiffres) formulée par Zuckerberg lui-même. La manœuvre n’est pas passée inaperçue : plusieurs cadres chez OpenAI, notamment Jukan Choi, ont confié ressentir ce départ massif comme si « quelqu’un était entré par effraction chez nous ». Selon certaines indiscrétions, ces défections successives pourraient même ralentir le développement attendu du futur ChatGPT-5.
L’ambition AGI : Meta se dévoile enfin
Longtemps cantonnée à ses projets open source — pensons aux modèles Llama — la maison-mère de Facebook change aujourd’hui radicalement de cap. Désormais, il s’agit ouvertement pour Mark Zuckerberg d’accélérer vers la création d’une véritable intelligence artificielle générale (AGI). Cet objectif n’est plus tabou : Meta investit massivement dans les domaines clés du secteur — raisonnement contextuel étendu, apprentissage multimodal ou encore optimisation des inférences — là où ses rivaux concentrent aussi leurs efforts.
La bascule des équilibres dans la course à l’IA
Ce mouvement stratégique pourrait bien redessiner l’équilibre du pouvoir dans l’univers technologique. Avec ses milliards d’utilisateurs et une infrastructure informatique hors norme, Meta est désormais en mesure d’associer talents mondiaux et puissance industrielle. Que cela aboutisse à des chatbots plus performants ou à une percée concrète vers l’AGI, une certitude s’impose : la bataille pour la suprématie en IA entre dans une nouvelle phase – et c’est désormais Mark Zuckerberg qui tient les rênes.
