L’Organisation mondiale de la santé a décidé de maintenir l’alerte face au virus qu’elle considère comme « une urgence de santé publique de portée internationale ».
C’est une menace qui dépasse les frontières et qui continue de gagner du terrain, particulièrement en Afrique. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a décidé de maintenir l’alerte face à l’épidémie de Mpox, et a appelé à « un soutien international continu ». Le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a annoncé que « la flambée du mpox continuait de répondre aux critères d’une urgence de santé publique de portée internationale » (USPPI), selon un communiqué. Le nombre de cas augmente de façon continue dans le monde depuis 18 mois et ce sont désormais 37 000 cas, dont 125 mortels, qui ont été signalés à travers 25 pays. L’Afrique de l’Ouest est la zone du globe la plus affectée et principalement la République démocratique du Congo, où plus de la moitié des cas ont été confirmés. Depuis février 2025, sept nouveaux pays ont signalé un accroissement du nombre de cas sur leur territoire : l’Albanie, l’Éthiopie, le Malawi, la Macédoine du Nord, le Soudan du Sud, la Tanzanie et le Togo.
« 147 millions de dollars nécessaires » pour répondre à la flambée des cas
En réponse à cette flambée de l’épidémie, Tedros Adhanom Ghebreyesus appelle à une vaccination ciblée. « Nous avons besoin que tous les partenaires et donateurs soutiennent le plan stratégique mondial de préparation et de réponse au mpox, en fournissant les 147 millions de dollars nécessaires », a-t-il poursuivi. Causé par un virus de la même famille que celui de la variole, le Mpox se manifeste principalement par une forte fièvre et l’apparition de lésions cutanées, dites vésicules.
