Le gouvernement libanais a dit lundi accepter de prolonger la mise en œuvre de l’accord de cessez-le-feu jusqu’au 18 février 2025, après que l’entité sioniste n’ait pas respecté la date limite pour retirer ses forces du sud du pays. « Après avoir examiné le rapport du comité de suivi sur la mise en œuvre de la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l’ONU, le gouvernement libanais réaffirme son engagement à préserver la souveraineté et la sécurité du Liban et à maintenir l’accord de cessez-le-feu jusqu’au 18 février 2025. Le comité continue de superviser la mise en œuvre de toutes les dispositions de l’accord de cessez-le-feu et de la résolution 1701 », a déclaré le Premier ministre libanais sortant Najib Mikati dans un communiqué publié par l’agence de presse libanaise ANI. Najib Mikati a précisé: « J’ai consulté le président de la République Joseph Aoun et le président du Parlement Nabih Berri concernant les récents développements dans le sud et les résultats des discussions avec les Etats-Unis, qui sont chargés de superviser l’accord de cessez-le-feu ». En outre, Mikati a ajouté qu’à la demande du gouvernement libanais, « les Etats-Unis entameront des négociations pour obtenir la libération des détenus libanais dans les prisons » sionistes, qui ont été arrêtés après le 7 octobre 2023. Dimanche, le délai de 60 jours imparti à l’armée sioniste pour se retirer du sud du Liban a expiré, conformément à l’accord de cessez-le-feu, entré en vigueur le 27 novembre 2024, tandis que les forces sionistes continuent d’être présentes dans certaines zones du sud du Liban, en violation de l’accord, selon des médias libanais. Et le ministère libanais de la Santé a annoncé dimanche que « 22 personnes ont été tuées et 124 autres blessées dans de nombreux endroits du sud, à la suite d’attaques (sionistes) contre des citoyens alors qu’ils tentaient de retourner dans leurs villes toujours occupées ».
