L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a validé, mardi 19 novembre, un deuxième vaccin contre la mpox, produit par la société pharmaceutique japonaise KM Biologics.
Ce vaccin, connu sous le nom de LC16m8, a été autorisé pour un usage d’urgence, permettant à tous les pays de l’adopter rapidement pour approbation et distribution. Cette décision s’inscrit dans le cadre de la lutte contre l’expansion mondiale de cette maladie. Après l’approbation du vaccin MVA-BN en septembre dernier, l’OMS estime que cette nouvelle validation contribuera à « un accès accru et rapide aux vaccins dans les communautés confrontées à des flambées épidémiques de mpox ». L’autorisation d’utilisation d’urgence, délivrée par l’organisation, vise à accélérer le processus de distribution, notamment dans les régions les plus touchées. Yukiko Nakatani, sous-directrice générale de l’OMS chargée de l’accès aux médicaments, a souligné l’importance de cette étape : « L’inscription du vaccin LC16m8 sur la liste d’urgence de l’OMS marque un tournant dans notre réponse à l’urgence sanitaire actuelle, offrant une solution pour protéger toutes les populations, y compris les enfants. » Le 14 août, l’OMS avait déclaré une nouvelle situation d’urgence internationale en raison de la multiplication des cas de mpox, également connue sous son ancien nom de variole du singe. Cette déclaration s’appuyait sur l’augmentation des infections par la souche du bassin du Congo, qui s’est étendue à plusieurs pays voisins. Depuis le début de l’année, l’OMS recense des cas de différentes souches de mpox dans quatre-vingts pays, dont dix-neuf situés en Afrique. Face à cette crise, le Japon a annoncé un don de 3,05 millions de doses du vaccin LC16m8 à la République démocratique du Congo, une initiative destinée à renforcer la lutte contre la propagation de la maladie. Ce nouvel outil vaccinal pourrait jouer un rôle clé dans la maîtrise des épidémies et la protection des populations vulnérables à travers le monde.