La ministre de la Culture et des Arts Soraya Mouloudji a mis en exergue, vendredi soir à Oran, les réalisations de l’Etat dans le domaine de l’industrie cinématographique et des autres arts.
La ministre a déclaré dans son discours, à l’occasion de l’ouverture de la 12ème édition du Festival international d’Oran du film arabe qu' »au cours des deux dernières années, l’Algérie, outre de nombreux grands projets culturels, a inauguré la première ville cinématographique dans le sud du pays et a lancé des projets pour la réalisation d’autres dans d’autres régions, en plus du lancement du projet du Centre national des archives cinématographiques et de leurs numérisation, ainsi que le premier Institut national supérieur du cinéma, portant le nom de Mohamed Lakhdar Hamina et le premier lycée d’art en Afrique, qui comprend des spécialités artistiques, notamment le cinéma et l’audiovisuel ». La première responsable du secteur de la culture a également rappelé dans son discours la promulgation d’un décret présidentiel portant sur le statut de l’artiste et une loi sur les industries cinématographiques, en plus du lancement de nouveaux films, désormais éligibles pour concourir dans les grands festivals internationaux, ainsi que les prix déjà remportés. Elle a souligné que « cela n’aurait pas été possible sans la sollicitude exceptionnelle des plus hautes autorités du pays, notamment du Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune », qui a « une vision culturelle des plus pertinentes et une passion pour le cinéma et les arts créatifs, qu’il considère comme les forces douces qui consolident l’identité et préservent la mémoire ».Devant un parterre de cinéastes arabes et passionnés du septième art, Mme Mouloudji a déclaré que « le ministère de la Culture et des Arts, à travers le Festival international d’Oran du cinéma arabe, qui s’inscrit comme une haute tradition cinématographique sur la carte des festivals, étant le plus grand événement consacré au cinéma arabe et à ses enjeux, confirme la position ferme des dirigeants et du peuple algériens à l’égard de la cause palestinienne ».Le soutien de cette cause juste, se traduit par la réservation d’un espace important au cinéma palestinien à cette 12e édition du Festival, à travers la projection d’une série de films intitulés « Distance zéro », a-t-elle ajouté.De son côté, le Commissaire du Festival international d’Oran du film arabe, Abdelkader Djeriou, a affirmé que cette manifestation est « le miroir de la liberté, la voix de la résistance et une victoire de l’être humain libre », affirmant que « l’Algérie restera une destination pour les révolutionnaires ».Il a souligné « la solidarité inconditionnelle de l’ensemble du personnel du festival avec nos frères de la Palestine et du Liban contre l’agression sioniste ».La soirée d’ouverture du festival comprenait une présentation au public des présidents et des membres du jury des compétitions officielles de longs et courts métrages fiction et documentaires, ainsi que le jury de la critique, en plus de spectacles de chant des artistes Fella Abbabssa et Houari Benchennet.
Quatre grands noms du septième art honorés
Quatre grands noms du septième art ont été honorés, vendredi soir dans la capitale de l’Ouest du pays, lors de la cérémonie d’ouverture de la 12ème édition du Festival International d’Oran du Film Arabe.La ministre de la Culture et des Arts, Soraya Mouloudji, accompagnée du commissaire du festival, Abdelkader Djeriou, et du wali d’Oran, Saïd Sayoud, a présidé la cérémonie d’hommage au grand réalisateur algérien Mohamed Lakhdar Hamina, la star égyptienne Mahmoud Hemida, le réalisateur international Costa-Gavras et son épouse Michelle Ray-GavrasDans son allocution retransmise par vidéo, le réalisateur Mohamed Lakhdar Hamina a souligné que son « engagement pour le cinéma est avant tout un engagement pour l’Algérie, à travers la culture et l’histoire, qui a toujours été pour moi une source d’inspiration, ainsi que pour le cinéma arabe et africain, véritable miroir de la société ».Le lauréat de la Palme d’Or pour son célèbre film « Chroniques des années de braise » (1975) a ajouté que « chaque film ou projet est une tentative de porter la voix la plus forte à la région et de mettre en lumière la richesse de nos histoires, nos rêves et notre réalité « , exprimant sa joie quant à cet hommage, espérant que ce festival continuera à » inspirer et rassembler les cinéastes et demeurer un espace d’échange et de découverte pour les générations futures ».De son côté, l’acteur égyptien Mahmoud Hemida a exprimé sa joie pour cet hommage et « du retour du Festival international d’Oran du film arabe, après une absence de six ans, vue son importance pour le cinéma arabe », saluant dans le même contexte les efforts déployés par le secteur de la culture, notamment concernant de tels évènements.Quant au réalisateur Costa-Gavras, il a salué dans son allocution, à l’occasion de cette cérémonie d’hommage, les efforts de l’Etat pour relancer le cinéma algérien, espérant que « la 12ème édition du Festival international d’Oran du film arabe constituera un nouveau départ pour ce cinéma ».La productrice Michelle Ray-Gavras, épouse de Costa-Gavras, a également été honorée, lors de l’ouverture du Festival, où elle a salué ce geste.
Mohamed R.