JO de Paris: Les Jeux de tous les espoirs pour les Algériens

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Juillet est sans conteste le mois des Jeux olympiques par excellence. En effet, moins d’un mois nous sépare du début du plus grand événement sportif de la planète, les JO de Paris (26 juillet – 11 août).

Tous les chercheurs d’or se sont donné rendez-vous dans la Ville Lumière, l’espace d’une quinzaine de jours au cours desquels ils tenteront d’entrer dans le panthéon du sport mondial.  Les Jeux olympiques de 2024 seront particuliers, car contrairement à ceux de Tokyo, il y a trois ans, le public sera présent en masse dans les différentes enceintes sportives parisiennes et autres. La crise sanitaire qui a quelque peu terni les précédents JO est désormais derrière nous. On s’attend à un grand cru, même si une grande nation sportive comme la Russie n’y sera pas présente, du moins en tant que nation. D’ailleurs, la fédération russe de judo a annoncé, cette semaine, que ses athlètes n’iront pas à Paris même à titre individuel. 

D’ailleurs, on ne comprend pas les deux poids, deux mesures du CIO qui d’un côté interdit aux Russes de représenter leur pays aux JO, à cause du conflit en Ukraine. Mais en même temps, Israël n’est pas du tout sanctionné, malgré les massacres perpétrés par son armée à Gaza. On en parle même pas dans les hautes sphères du sport mondial. « On ne mélange pas le sport et la politique », arguent-ils. Mais ce principe universel n’est utilisé que lorsque ça les arrange. Une hypocrisie à peine voilée et assumée que les autres nations impuissantes acceptent sans condition. C’est pour cette raison que les Russes appellent à la réforme du CIO pour mieux défendre les valeurs de l’olympisme. Si on suit la logique de la suspension de la Russie et de la Biélorussie, Israël devrait également être banni des Jeux. Malheureusement, les pays arabes et musulmans n’exercent aucune pression sur les dirigeants du CIO et ne font rien pour que l’État hébreux soit suspendu à son tour.

Il faut reconnaître aussi que la voix de l’Algérie ne pèse pas lourd, car elle est peu représentée dans les instances sportives internationales. Elle a déjà du mal à s’imposer au niveau de la CAF, comment peut-elle avoir droit au chapitre au niveau supérieur ? Notre pays n’est pas une grande nation sportive, on fait partie de ceux qui aspirent à ramasser les miettes en remportant quelques médailles.

Sur ce plan, on ne peut pas faire plus mauvais qu’à Tokyo, où la délégation algérienne n’a remporté aucune médaille. Elle est revenue bredouille du pays du soleil levant à la grande déception des Algériens. On peut espérer mieux à Paris avec de grands espoirs de médailles avec la gymnaste Kaylia Nemour, un cadeau tombé du ciel, mais aussi Imane Khelif en boxe et les coureurs de 800 m en athlétisme, Djamel Sedjati et Slimane Moula. Ce n’est pas gagné d’avance, mais leurs chances de monter sur le podium sont réelles.Nous reviendrons en temps opportun et avec plus de détails sur la participation algérienne aux JO de Paris. Ali Nezlioui   

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