Festival du film méditerranéen de Annaba: Le court métrage «salut la quarantaine» suscite un vif débat entre artistes

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Le court métrage tunisien « salut la quarantaine », projeté samedi à la cinémathèque d’Annaba au titre de la compétition courts-métrages programmée dans le cadre du 4ème festival du film méditerranéen d’Annaba (du 24 au 30 avril), a donné lieu à un vif débat entre comédiens, artistes, réalisateurs et public.

Le short film de Sana Jaziri, qui venait exprimer haut ce que la femme ressent intérieurement lorsqu’elle atteint l’âge de la quarantaine, a captivé l’attention des spectateurs et a donné lieu à un vif débat sur cette question.L’évolution de la société, le changement des comportements, la difficulté de la vie, la charge des responsabilités conjugués à un ressenti « tout particulier » qui bouleverse les femmes à l’âge de la quarantaine ont constitué les éléments de ce débat qui a eu lieu en présence de la réalisatrice.Selon Sana Jaziri, l’œuvre qui est une adaptation littéraire du roman « Bonjour la quarantaine » de l’écrivaine Amel Mokhtar, traite une des situations des plus complexes que traverse généralement la femme à l’âge de la quarantaine lorsqu’elle commence à regarder dans le « rétroviseur » et évaluer son parcours de vie.Dans ce court métrage de 17 minutes, la réalisatrice a retracé le quotidien pénible de Fatima à la quarantaine, en course contre la montre pour créer l’équilibre entre ses engagements familiales et professionnelles sans se soucier de sa propre personne bafouée dans la foulée des responsabilités.L’actrice algérienne, Aida Kechoud, qui a félicité la jeune réalisatrice pour son œuvre, a mis l’accent sur l’importance du thème qui traite un ressenti « tellement vrai mais non exprimé encore dans la société ».Le programme de projections des courts métrages en compétition a été marqué également par la présentation, samedi, d’un short film turque intitulé « Rutubet » qui plonge dans le fond de la nature humaine à travers un enseignants qui mène deux combats contradictoires.Le court-métrage provenant de Chypre « la nuit des émeutes » d’Andreas Sheitanis a évoqué quant à lui les choix des humains et a démontré que ce qui parait bien peut être le pire.La 4ème édition du Festival du film méditerranéen d’Annaba propose une variété de 18 courts-métrages en compétition offrant au public des spectacles aussi riches que variés inspirés des questions humaines et de société, a-t-on rappelé.

Y. Bouhabila

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