Le président du Conseil, Salah Goudjil, a rappelé, hier, l’importance de la Constitution de 2022 qui a doté «d’une véritable vision l’Etat algérien», soulignant l’importance de l’indépendance économique de l’Algérie.
«Un processus évolutif continu a suivi, mois après mois, année après année, dans la construction d’une nouvelle Algérie dans tous les domaines», a-t-il précisé lors d’une lors d’une séance plénière consacrée à l’adoption du texte de loi modifiant et complétant l’ordonnance 66-156 portant code pénal et celui loi relatif à l’industrie cinématographique. Goudjil a souligné l’impact de cette évolution sur les mesures prises par le président de la République, notamment en prévision de la prochaine élection présidentielle avancée au 7 septembre prochain. «Ce choix purement technique, sans lien avec d’autres sujets, comme l’a si bien précisé le président de la République», a-t-il soutenu. «Le renouvellement des membres du Conseil de la nation est prévu en décembre, et la campagne électorale dans les 58 wilayas pourrait rendre l’organisation des deux événements plus complexe». Soulignant l’importance de préserver l’indépendance politique de l’Algérie, Goudjil a insisté sur le fait qu’«aucune contrainte ou influence extérieure ne devrait interférer dans les choix de notre pays». Il a, dans ce sens, mis en avant «le rôle crucial de la jeunesse dans la construction du futur de l’Algérie. Le président de la République accorde une importance particulière à cette catégorie et à l’avenir prospère des prochaines générations». Abordant la question de l’indépendance économique, le président de la Chambre haute a affirmé que «celle-ci est essentielle pour renforcer la position politique de l’Algérie, affirmer sa souveraineté et gagner le respect international». Goudjil s’est montré confiant sur l’avenir de l’Algérie. «L’achèvement de l’indépendance économique en 2026 permettra à la nation de privilégier son économie, tout en consolidant sa position politique», a-t-il lancé. «L’Algérie demeure libre et continuera à s’affirmer sur la scène internationale», a-t-il renchéri.
T. M.