Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ahmed Attaf a été reçu, vendredi, en qualité d’Envoyé spécial du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, par le président de la République Tunisienne, pays frère, M. Kaïs Saïed, à qui il a remis un message écrit de son frère le Président Tebboune.
Dans une déclaration à l’issue de l’audience, M. Attaf a affirmé que «le Président de la République M. Abdemadjid Tebboune veille à maintenir un contact permanent et une coordination continue avec son frère le Président Kaïs Saïed, et ce dans le cadre de leurs démarches inlassables pour promouvoir réellement les relations algéro-tunisiennes à des niveaux supérieurs, au mieux des intérêts des deux pays, de la région et du voisinage régional». Le ministre des AE a souligné que sa visite en Tunisie «intervient dans le contexte d’une dynamique très positive qui marque les relations algéro-tunisiennes, affirmant que cette rencontre a été une précieuse occasion en vue de mettre en avant les étapes qualitatives franchies ensemble par les deux pays durant ces quatre dernières années, sous la direction éclairée des Présidents MM Abdelmadjid Tebboune et Kaïs Saïed». Dans cette optique, M. Attaf a réaffirmé «sa conviction que l’Algérie et la Tunisie avancent à pas sûrs sur la bonne voie et vont dans la bonne direction vers la valorisation des opportunités de coopération et de complémentarité, la consolidation de la cohésion sociale entre les deux peuples et le renforcement de l’entente politique en vue d’exercer une influence aux niveaux régional et international».Au terme de l’audience, le ministre des AE a renouvelé ses remerciements au président tunisien «pour l’accueil, le message d’amitié et de fraternité et les idées dont il l’a chargé de transmettre à son frère le Président M. Abdelmadjid Tebboune».Les deux parties se sont félicitées de la profondeur et de la solidité des liens de fraternité et de solidarité qui unissent les deux peuples, conformément à la volonté commune qui anime les dirigeants des deux pays, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune et son homologue tunisien, Kais Saied, tout en se félicitant de l’entente politique autour des questions régionales et internationales.
A cet effet, les deux parties affirment l’attachement commun à leur mise en œuvre et à la promotion du niveau de coopération bilatérale, notamment dans les régions frontalières algéro-tunisiennes, en vue d’asseoir un partenariat actif et permanent entre les deux pays, outre le renforcement de la coopération sécuritaire bilatérale au mieux de l’intérêt commun, selon la vision commune des dirigeants des deux pays.
Cette initiative est « le prolongement du bilan d’une coopération fructueuse à tous les niveaux, en consécration de la volonté commune des dirigeants des deux pays, le président de la République et son homologue tunisien, Kais Saied, ainsi que de leur démarche inlassable en vue de promouvoir la coopération bilatérale, notamment après la dernière visite effectuée par le Président Tebboune en Tunisie, pays frère, en décembre 2021 », a rappelé M. Merad.
En présidant lundi dernier les travaux de la 1ère session de la commission bilatérale de promotion et de développement des régions frontalières algéro-tunisiennes avec son homologue tunisien, le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Brahim Merad, a affirmé que le président de la République, Abdelmadjid Tebboune accorde un intérêt particulier aux régions frontalières, à travers l’élaboration de programmes pour leur développement et l’amélioration des conditions de vie de leurs populations.
M. Merad a souligné que ces régions « jouissaient d’un intérêt particulier de la part du président de la République, Abdelmadjid Tebboune qui veille à la mise en place de programmes diversifiés pour leur développement et l’amélioration des conditions de vie de leurs habitants afin de réduire les disparités et de corriger les lacunes enregistrés ».
Dans cette perspective et en application des « grandes orientations contenues dans le Schéma national d’aménagement du territoire (SNAT), le Gouvernement procède à l’élaboration d’études et de programmes liés au développement des régions frontalières dans un cadre concerté élargi aux différents partenaires et acteurs aux niveaux, central et local ».
Rappelant les relations bilatérales profondes qui « remontent à l’histoire héroïque commune des deux peuples frères », M. Merad a souligné la nécessité de « développer ces régions, vu leur importance dans la mobilité des individus et les échanges commerciaux, de manière à permettre aux deux pays de s’adapter aux défis du développement ».
Il a ajouté que la commission bilatérale de développement et de promotion des régions frontalières, créée en octobre dernier revêtait « un caractère stratégique » pour les deux pays, car constituant « un cadre efficace de création des opportunités de partenariat et d’exploitation idoine des potentialités de ces régions ».
Cette initiative est « le prolongement du bilan d’une coopération fructueuse à tous les niveaux, en consécration de la volonté commune des dirigeants des deux pays, le président de la République et son homologue tunisien, Kais Saied, ainsi que de leur démarche inlassable en vue de promouvoir la coopération bilatérale, notamment après la dernière visite effectuée par le Président Tebboune en Tunisie, pays frère, en décembre 2021 », a rappelé M. Merad.
A cette occasion, le ministre a appelé les walis à « focaliser sur la cristallisation de projets déterminés et réalisables selon une approche commune et équilibrée, conformément aux résultats de la réunion des walis des wilayas frontalières, tenue en 2018 en Tunisie ».
Il a, en outre, mis l’accent sur la nécessité de « s’intéresser à l’axe du développement commun des secteurs vitaux, tels que la santé, l’agriculture et le tourisme », soulignant que la coopération dans le domaine de la santé végétale et animale au niveau de ces régions « est indispensable, d’où la nécessité de la coordination totale et permanente entre les deux parties ».
Par ailleurs, M. Merad a souhaité voir les travaux de cette session couronnés par des recommandations « pratiques, de qualité et réalisables, en prenant compte en premier lieu des exigences et des aspirations des habitants de ces régions et de tout ce qui est à même de booster leur développement socio-économique ».
la sécurisation des régions frontalières reste tributaire de la réalisation d’une série d’infrastructures de base nécessaires dans le cadre de la stratégie visant le développement de ces régions et la prise en charge des attentes de leurs populations.
L’enjeu aujourd’hui est le développement des zones frontalières qui jouissent d’une grande attention et appui de la part du président de la République, et ces zones nécessitent un intérêt particulier au vu de leurs spécificités par rapport aux autres régions des deux pays.
Le développement doit englober tous les aspects d’une vie décente pour les populations de ces zones et leur désenclavement à partir de la mise en place des infrastructures de base qui ouvrent la voie à la construction des grandes infrastructures socioéconomiques.
Il est question, aujourd’hui, une fois de plus, de la nécessité pour les autorités de prendre en charge les préoccupations et les attentes des populations des zones frontalières, seule et unique voie pour préserver la stabilité et la sécurité des deux pays.
Ainsi, la sécurisation des régions frontalières reste tributaire de la réalisation d’une série d’infrastructures de base nécessaires dans le cadre de la stratégie visant le développement de ces régions et la prise en charge des attentes de leurs populations.
A ce propos, les plus hautes autorités du pays n’ont pas manqué de mettre en garde contre toute tentative visant à mettre en péril la stabilité du pays, en affirmant que l’Etat ne tolèrera aucune atteinte à sa stabilité et à sa sécurité et poursuivra son combat sans relâche contre le terrorisme pour assécher ses sources, défendre l’intégrité du territoire national et frapper d’une main de fer tous ceux qui veulent porter atteinte à la sécurité du citoyen.
A cet égard, le gouvernement compte mettre en place une nouvelle stratégie de développement des régions frontalières en vue d’insuffler une nouvelle dynamique à ces régions et cette stratégie concernera tous les domaines de développement local et tous les moyens matériels et humains seront mobilisés à cet effet.
Dans ce cadre, les Algériens, toutes franges de la société confondues, sont appelés à se mobiliser plus que jamais, à faire preuve de vigilance et à être à la hauteur de la grandeur de notre pays, de ses institutions et des sacrifices des éléments des différents corps de sécurité.
T.M