Le Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane a affirmé la mobilisation continue du gouvernement en vue du parachèvement des 54 engagements du président de la République, Abdelmadjid Tebboune.
«Nous avons eu l’honneur de voir l’adoption de la Déclaration au niveau de l’Assemblée populaire nationale (APN) et du Conseil de la nation. Cela témoigne du succès du Gouvernement dans sa démarche visant la concrétisation des 54 engagements du président de la République qui jettent les fondements de l’Algérie nouvelle conformément à une relance dans tous les domaines relatifs à la vie quotidienne du citoyen», avait-il affirmé.Estimant que ce qui a été concrétisé à ce jour, comme le montre la Déclaration de politique générale du gouvernement, n’en est qu’une partie de ce que nous devons réaliser, le Premier ministre a ajouté que «tous les secteurs ministériels sont mobilisés, en vue d’achever la concrétisation des engagements du Président de la République», mettant en avant la nécessité de «persévérer» et de fournir les efforts, en vue d’atteindre les ambitions du citoyen au progrès et à la prospérité dans tous les domaines. Dans ce contexte, M. Benabderrahmane a souligné l’importance de ce qui a été consentis comme démarches en vue d’assoir un nouveau modèle économique pour l’Algérie nouvelle et qui repose sur la diversification et l’exploitations de toutes les potentialités nationales possibles, notamment celles qui étaient à l’abandon, parmi les industries manufacturières, le tourisme, les start-up et autres. Ces efforts s’accompagnent d’»une relance que connait le pays dans le domaine financier et en matière de réforme de l’administration publique», ajoute M. Benabderrahmane. Il a, en outre, relevé que le programme du président de la République est désormais «une réalité palpable, en témoignent les réalisations quotidiennes et les indicateurs positifs dans tous les domaines». Il a indiqué que «le programme du Président de la République est désormais une réalité palpable, en témoignent les réalisations quotidiennes et les indicateurs positifs dans tous les domaines, en dépit de la conjoncture internationale actuelle», ajoutant que «le meilleur est à venir et nous ne voulons pour notre pays que ce qu’il y a de mieux». Pour ce faire, le Premier ministre a réaffirmé «l’engagement du gouvernement à redoubler d’efforts en vue de poursuivre la concrétisation sur le terrain des engagements de Monsieur le Président de la République, aux mieux des intérêts suprêmes du pays et afin que nous soyons à la hauteur des aspirations de nos concitoyens et de notre vaillant peuple dans l’édification d’une Algérie nouvelle forte, sûre, stable et prospère». Selon le Premier ministre, le gouvernement «s’attèle à passer d’une approche de justification de la situation qui prévalait auparavant, à une approche d’une prise en charge efficace et rapide des préoccupations et des demandes des citoyens». Pour concrétiser cette démarche, une plateforme numérique sera créée au niveau du ministère des Relations avec le Parlement, laquelle reliera tous les départements ministériels et le cabinet du Premier ministre, à même de garantir la modernisation et l’efficacité requises», a expliqué M. Benabderrahmane. Abordant les principales préoccupations soulevées par les membres du Conseil de la nation, le Premier ministre a indiqué qu’elles étaient axées sur le dossier du pouvoir d’achat et de la maîtrise des prix des produits de large consommation. Le Premier ministre a indiqué que la préservation du pouvoir d’achat du citoyen «se concrétise clairement par l’augmentation du montant des transferts sociaux directs, qui devrait passer de 2.714 milliards de DA en 2023 à 2.895 milliards de DA en 2024, soit une hausse de 181 milliards de DA (19,17 % du budget de l’Etat en 2024)», destinés à la subvention des produits laitiers, des céréales, de l’huile, du sucre et du raccordement en électricité, en gaz et en eau et à la subvention des programmes de l’habitat». Le gouvernement, rappelle M. Benabderrahmane, avait pris «une batterie de mesures à l’effet de stabiliser les prix qui consistent, dans le cadre de la lutte contre la spéculation illégale, à «fixer les marges bénéficiaires des céréales à travers les différentes étapes de production et de distribution en gros et en détail. Elles entreront en vigueur prochainement». Entre autres mesures introduites dans le cadre de la préservation du pouvoir d’achat du citoyen, M. Benabderrahmane a cité la revalorisation des salaires des fonctionnaires et des pensions de retraites, mais aussi l’augmentation des salaires de plus de 2,8 millions de fonctionnaires sur deux ans». Dans le même contexte, un allègement de la charge fiscale a été effectué à travers la révision du barème de l’IRG pour toutes les catégories de salariés, outre l’exonération de l’impôt sur le revenu global (IRG), pour les personnes dont le salaire imposable est inférieur à 30.000 DA. Au volet Emploi, le Premier ministre a fait état de «près de 134.000 offres enregistrées à fin septembre dernier, soit une hausse de 38% et de 232.579 placements (+27%)». Evoquant le secteur de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, M. Benabderrahmane a mis en avant les mesures entreprises par le gouvernement qui se sont soldées par le recrutement de 10.320 enseignants titulaires d’un diplôme de doctorat et de magistère, la première du genre depuis l’indépendance, cette opération avait permis de hisser le niveau d’encadrement dans les universités, a-t-il mis en avant. Quant au volet de la Santé, le gouvernement, souligne M. Benabderrahmane, a mis en œuvre un plan d’action «stricte et nouveau afin d’améliorer la qualité de prestations sur l’ensemble du territoire et d’arriver à une distribution équitable et équilibrée des ressources disponibles».
la préservation de la dignité du citoyen et de son pouvoir d’achat constitue «une question vitale d’une extrême importance» pour le président de la République.
Concernant la liberté de la presse et le libre accès à l’information, M. Benabderrahmane a affirmé que «les dispositions de la nouvelle loi organique sur l’information et bien d’autres projets de loi, objet de débat au Parlement, garantissent cette liberté«. Le gouvernement avait procédé à l’exécution d’une nouvelle stratégie de communication basée sur les rencontres entre les responsables des départements ministériels et les médias, l’objectif étant de rapprocher les journalistes de la source d’information assurant au citoyen son droit à l’information. Récemment, le Premier ministre n’a pas manqué de réaffirmer que la préservation de la dignité du citoyen et de son pouvoir d’achat constitue «une question vitale d’une extrême importance» pour le président de la République. «La préservation de la dignité du citoyen et de son pouvoir d’achat est une ligne rouge», a déclaré le Premier ministre, soulignant que «cette question est la devise du gouvernement, en application des orientations du président de la République, quelles que soient les conditions financières et économiques du pays». Pour M. Benabderrahmane, la préservation du pouvoir d’achat «est une question vitale et d’une extrême importance pour le président de la République et le Gouvernement», qui «veille toujours à consolider le caractère social de l’Etat algérien, consacré dans la Proclamation du 1er Novembre et dans la Constitution», plaçant ainsi le citoyen «en tête des priorités, en toutes circonstances». Après avoir évoqué l’approche du gouvernement pour soutenir le pouvoir d’achat et améliorer le niveau de vie des citoyens à travers une batterie de mesures et de mécanismes, le Premier ministre a indiqué que le processus de préservation du pouvoir d’achat du citoyen «se manifeste clairement par l’augmentation du montant des transferts sociaux directs, qui devrait passer de 2.714 milliards de DA en 2023 à 2.895 milliards de DA en 2024, soit une hausse de 181 milliards de DA (19,17 % du budget de l’Etat en 2024)». Entre autres mesures introduites dans le cadre de la préservation du pouvoir d’achat du citoyen, M. Benabderrahmane a cité la revalorisation des salaires des fonctionnaires et des pensions de retraités, mais aussi l’augmentation des salaires de plus de 2,8 millions de fonctionnaires et agents contractuels sur deux ans avec une incidence financière de 341 milliards de DA en 2023 et 578 milliards de DA à partir de 2024. Dans le même contexte, un allègement de la charge fiscale a été effectué à travers la révision du barème de l’IRG pour toutes les catégories de salariés, en vertu de la loi de finances 2022, avec une incidence financière estimée à 174 milliards de DA, outre l’exonération de l’impôt sur le revenu global (IRG), pour les personnes dont le salaire imposable est inférieur à 30.000 DA. A propos des préoccupations soulevées par certains députés concernant la relation entre les pouvoirs exécutif et législatif, en particulier en ce qui concerne le renforcement de la communication entre eux et les membres du gouvernement, le Premier ministre a réaffirmé l’intérêt accordé par le gouvernement à ce volet, et ce «suivant une stratégie claire que nous mettons en œuvre depuis plus de deux ans afin de renforcer l’interaction avec les mécanismes de contrôle parlementaire et le strict respect des dispositions constitutionnelles pertinentes, outre la contribution à l’amélioration du fonctionnement de ces mécanismes». «L’objectif principal est de passer d’une approche de justification de l’état des choses qui prévalait auparavant, à une approche d’une prise en charge efficace et rapide des préoccupations et des demandes des citoyens», a-t-il ajouté.
T. Benslimane






