A la veille de la rentrée scolaire: Les préparatifs battent leur plein du côté des autorités publiques

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Ces  deux derniers jours,  les points de vente des articles scolaires connaissent un rush  où les parents opèrent une course contre la montre pour que leur progéniture soit au rendez-vous.

Le ministre de l’Education nationale, Abdelhakim Belabed, a  tenu à assurer que toutes les dispositions ont été prises pour la réussite de cet événement. Il y a quelques jours, les walis ont été destinataires d’une instruction pour régler toutes les questions d’ordre organisationnel afin d’assurer une rentrée scolaire réussie et sûre au niveau des écoles primaires, et ce, en coordination avec toutes les parties prenantes au niveau local. L’instruction a accordé une grande importance à la qualité des services scolaires fournis, à l’aménagement des écoles primaires et des structures y relevant. L’accent a été mis dans le document sur la nécessité de réceptionner, avant la rentrée scolaire, toutes les structures programmées afin de desserrer la pression que pourraient connaître certaines régions. Il s’agit, dans ce cadre, de s’assurer de leur préparation et de la disponibilité des besoins essentiels, de finaliser les travaux de maintenance et d’assurer le chauffage des écoles de manière régulière, permanente et sûre, notamment dans les régions montagneuses et rurales, tout en assurant le gardiennage et la sécurisation des abords des écoles primaires. Les walis ont été invités également à veiller à la sécurité routière sur la voie publique, et ce, en coordination avec les différents services de sécurité. L’instruction du ministre a souligné, en outre, l’importance d’accélérer la validation de la liste des élèves concernés par la prime scolaire pour assurer son versement aux bénéficiaires avant la rentrée scolaire, et de réunir les meilleures conditions de scolarisation, notamment en ce qui concerne la cantine et le transport scolaires. Ainsi, il est préconisé d’assurer des repas aux élèves, à partir du premier jour de la rentrée et de veiller au parachèvement des opérations d’approvisionnement des cantines scolaires et de règlement de toutes les dépenses liées à la gestion des cantines dans les plus brefs délais, avec la mobilisation d’un nombre suffisant d’agents. M. Merad a insisté, en outre, sur l’importance d’arrêter un programme de transport scolaire spécial, permanent et régulier couvrant toutes les lignes concernées, notamment pour les régions éloignées et enclavées, ainsi que les quartiers à forte densité démographique, et ce, à travers la mobilisation de tous les bus disponibles au niveau des parcs communaux, la réparation des bus en panne et leur maintenance périodique. Le ministre n’a pas écarté la possibilité de recourir en cas de besoin, à la conclusion de conventions avec des opérateurs privés pour couvrir le manque enregistré en matière de transport des élèves.

En consécration des valeurs de concertation, l’instruction a porté sur la nécessité de relancer le Conseil de coordination et de concertation qui regroupe tous les acteurs de la famille de l’éducation et les responsables locaux, représentant l’ensemble des secteurs concernés, au niveau de chaque commune. La tenue d’une réunion périodique et régulière du Conseil a également été soulignée, vu qu’il s’agit d’un espace efficace de prise de décisions adéquates en termes de conditions de scolarité. Ceci intervient quelques jours seulement après une correspondance que le ministère de l’Intérieur avait adressée aux walis pour mettre en avant l’importance de l’action de proximité pour sensibiliser les citoyens aux mesures de prévention des différents risques des intempéries. Cette correspondance a porté sur un nombre de mesures de prévention de ces risques dans le cadre de l’intensification des efforts préventifs contre les intempéries notamment les fortes précipitations qui dépassent les moyennes saisonnières dans certaines régions du pays, provoquant ainsi des crues et des inondations aggravées par l’activité humaine ce qui engendre des conséquences fatales dont des pertes humaines et matérielles.

La note a bien précisé les actions de prévention à entreprendre à partir du mois d’août courant par les services communaux et les services techniques compétents à travers notamment le repérage constant des points noirs des déchets en vue de les éliminer outre la définition des lacunes relatives aux réseaux d’évacuation des eaux pluviales pour y remédier. Le ministère a également instruit les walis via cette note à l’effet d’intensifier les opérations de nettoyage des regards et des avaloirs, d’aménager les pistes et d’accélérer la réalisation de toutes les structures relatives à la protection des agglomérations contre les inondations, outre le contrôle de la qualité des eaux de puits individuels et collectifs et des eaux de source dans l’objectif de les traiter périodiquement pour les protéger contre la pollution et se prémunir contre les maladies hydriques». La même instruction comporte, par ailleurs, nombre d’actions d’encadrement devant être accomplies au plan local, en application des grands axes de la politique nationale de prévention des risques majeurs, à l’instar de l’analyse des intempéries au niveau territorial durant les dernières années et l’étude de leurs spécificités et impact, à même de permettre la mise en place de mécanismes d’alerte précoce». L’instruction prévoit également la nécessité de procéder à un recensement minutieux de l’ensemble des ressources humaines concernées par la gestion et le suivi des effets des intempéries, tout en tenant compte de l’inventaire des moyens matériels indispensables et des différentes voies de fédération des moyens d’intervention et d’approvisionnement continu des citoyens en produits nécessaires, tout en se souciant de la mise à jour continue des plans de wilaya et communaux d’organisation des secours.

Le président de la République ne cesse d’insister sur la nécessité d’une meilleure prise en charge des préoccupations des citoyens dans l’objectif d’œuvrer à l’amélioration constante de leurs conditions de vie.

L’instruction a mis en avant l’importance de l’action de sensibilisation de proximité à l’endroit des citoyens autour des dispositifs préventifs devant être suivis, tout en appelant les services des collectivités à consolider la communication, via tous les moyens offerts en vue d’informer les citoyens de tout imprévu. Ces orientations entrent dans le cadre de la nouvelle politique prônée par le président de la République qui ne cesse d’insister sur la nécessité d’une meilleure prise en charge des préoccupations des citoyens dans l’objectif d’œuvrer à l’amélioration constante de leurs conditions de vie. A ce titre, il y a lieu de rappeler que le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Brahim Merad, avait réaffirmé le souci des pouvoirs publics de procéder à une révision du cadre juridique des collectivités locales, lequel a été enrichi par une commission d’experts. Il avait relevé le souci des pouvoirs publics de réviser le cadre juridique des collectivités locales qui a été enrichi par une commission d’experts regroupant des membres des deux chambres du Parlement, des élus locaux, des walis, des représentants de la société civile et des institutions publique, ainsi que des experts spécialisés dans le domaine. Après avoir souligné que l’Etat accordait un intérêt particulier aux collectivités locales, leur organisation, leur développement et la prise en charge de leurs préoccupations, le ministre a réitéré que le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, accordait un intérêt particulier à toutes les régions du pays. Il a précisé, dans ce sens, que dans le cadre des efforts déployés par l’Etat pour «changer le mode de gestion publique et apporter une flexibilité et efficacité en vue de créer un climat administratif propice et intégré, le ministère a œuvré à l’introduction de réformes structurelles visant «la création de nouvelles méthodes de gestion plus efficaces, rapides et transparentes, reposant sur la numérisation». Selon le ministre, plusieurs mesures ont été prises pour «alléger les procédures administratives et améliorer les conditions d’accueil», affirmant que les services administratifs «nécessaires» pour le citoyen étaient disponibles au niveau des communes, des délégations, et les annexes administratives, et ce, sur l’ensemble du territoire national dans le cadre de «la modernisation et du rapprochement de l’administration du citoyen, en se dirigeant plus vers la décentralisation de la gestion du service public», en sus de la mise en service de la e-administration. Le Président Tebboune avait passé en revue les principaux dossiers constituant la pierre angulaire du processus économique et de développement local, assurant de la poursuite des efforts «sans relâche pour consolider les acquis réalisés durant ces trois dernières années». Dans ce cadre, il avait cité en particulier les questions prioritaires pour le gouvernement, en tête desquelles l’amélioration des conditions de vie des citoyens, la promotion de la performance des structures et services publics, la levée des obstacles dressés devant les investisseurs, le développement de l’agriculture pour réaliser de meilleurs résultats avec la création de postes d’emploi au profit des jeunes, la création de petites et moyennes entreprises (PME), entre autres exigences du développement durable. Il a, en outre, souligné que cette rencontre qui regroupe le staff gouvernemental et les responsables locaux tend à «conférer une plus grande efficacité à l’action des collectivités locales» et «à mettre en œuvre les décisions prises au titre d’une nouvelle vision en vue d’opérer le changement des mentalités et de rompre avec les pratiques bureaucratiques et parasitaires». Pour atteindre les résultats attendus des décisions prises au titre de la démarche d’accélération des opérations de développement socioéconomique local, le chef de l’Etat a appelé les walis à «se libérer de l’hésitation» et à «faire preuve d’esprit d’initiative et d’audace» face aux défis relatifs à la sécurité énergétique, alimentaire et hydrique. Il a indiqué que l’Algérie amorçait une phase où «on œuvre à asseoir les bases de la nouvelle gouvernance en mettant en place des conditions propices à la promotion de l’investissement et la diversification des sources de financement au niveau des wilayas à travers le recours aux moyens disponibles et l’amélioration des méthodes de gestion». Saluant la contribution des walis au «règlement des problèmes qui entravaient les entreprises économiques ce qui a permis, en peu de temps, de créer des centaines d’unités économiques et d’ouvrir près de 52 000 postes d’emploi», le Président Tebboune a insisté sur l’impératif de «préserver cette cadence à l’avenir». Rassurant les walis au sujet des comptes qu’ils doivent rendre, le chef de l’Etat a rappelé avoir personnellement «pris en ligne de compte leurs appréhensions», avant de mettre l’accent sur l’impératif de distinguer entre l’erreur administrative, relative et intentionnelle.

M. T.